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Il affecte près de 3 millions de malades en algérie

Le diabète gagne du terrain

Le professeur Rachid Malek, chef de service de médecine interne et représentant de l'Algérie à la Fédération internationale du diabète, tire la sonnette d'alarme contre la montée inflexible de cette maladie.

L'Algérie, à l'instar de la communauté internationale, célèbrera demain la Journée mondiale du diabète. L'occasion de revenir sur la prévalence de cette maladie chronique qui explose dans le pays. «Le pourcentage de patients diabétiques a augmenté de façon alarmante ces dernières années, en particulier chez les jeunes, les enfants et les adultes», a alerté le professeur Rachid Malek, chef de service de médecine interne et représentant de l'Algérie à la Fédération internationale du diabète. Chiffres à l'appui, le spécialiste a révélé que «le diabète affecte près de trois millions d'Algériens, ce qui représente un taux de 14,4% de la population.» «Globalement, et à ce rythme, nous allons dépasser les quatre millions dans les années à venir», a-t-il prédit, citant des rapports de l'Organisation mondiale de la santé. En détail, ce professeur, qui s'exprimait sur les ondes de la radio locale de Sétif, a affirmé que «nous avons plus de 90% de diabète - le diabète est de type 1». Le diabète est favorisé par de nombreux facteurs. S'exprimant sur les causes de l'augmentation de cette maladie chronique, il a énuméré le lien étroit entre l'obésité et le diabète. « Les personnes obèses ont plus de risque d'être diabétiques qu'une personne non obèse». L'obésité est devenue un sérieux problème de santé publique qui touche toutes les tranches d'âge». Une déclaration par laquelle l'interlocuteur tire la sonnette d'alarme et met en garde contre cette prévalence croissante de l'obésité au sein de la société. Il y a lieu de rappeler, dans ce sillage, que les statistiques dressées par l'Institut national de santé publique (Insp), au titre de l'année 2021, montrent qu'«un Algérien sur deux et une Algérienne sur trois souffrent de surpoids». L'inactivité physique est un facteur qui complique le diabète. Par conséquent, le spécialiste recommande à tout le monde de «pratiquer au moins une demi-heure par jour, la marche, sans exception.» «Le diabète touche aussi bien les enfants», a-t-il souligné.
Poursuivant, le professeur Malek a mis l'accent sur la nécessité d'un dépistage précoce chez les adolescents et les enfants présentant certains symptômes, pour les aider à mieux le gérer. «Nous devons également prendre position avec tout ce que nous consommons. Mangeons sain et évitons les repas au fast-food», a-t-il préconisé. Le cholestérol et la pression artérielle sont également mis au banc des accusés. «Les personnes affectées par es deux maladies sont exposées au risque de développer le diabète», a-t-il fait remarquer davantage. À ce qui précède s'ajoute le facteur héréditaire. Le diabète a tendance également à l'être.
Scientifiquement parlant, l'anomalie de la sécrétion de l'insuline, due à une mutation génétique, se pose avec acuité. «Comme les études scientifiques le confirment lorsque les parents sont porteurs, les risques de transmettre le diabète à leurs enfant sont supérieurs à 50%.» Par ailleurs, l'hôte de la radio n'a pas manqué l'occasion de rappeler que le diabète affaiblit l'immunité des personnes atteintes. «C'est pourquoi nous leur conseillons de se faire vacciner contre la grippe saisonnière», a-t-il conclu.

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