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Lutte contre la drogue

Le Cndh tire la sonnette d’alarme

La menace est permanente et porte atteinte à la stabilité du pays.

Placée sous le thème «Fléau de la drogue, du point de vue des droits de l'homme: réalité sur le terrain et solution escomptée», la Journée d'étude sur la lutte contre ce fléau, organisée dimanche à Alger, par le Conseil national des droits de l'homme (Cndh), s'est articulée autour de «l'importance de conjuguer les efforts de l'ensemble des secteurs et des organes concernés par la lutte contre les drogues et les stupéfiants, afin de renforcer les mesures et mécanismes de lutte contre ce phénomène». Il faut dire que le phénomène a pris une grande ampleur dans la société, mettant les citoyens, autant que les organisations de lutte, devant l'impératif de faire converger toutes les actions dans la même direction. Nul besoin de rappeler que selon l'Onldt, les quantités de drogues saisies au cours des quatre premiers mois de l'année en cours, sont estimées à près de 29 tonnes de cannabis et plus de 3 millions de comprimés psychotropes. Cela étant, cette démarche vise à instaurer une synergie et une coordination entre les secteurs, susceptibles de porter les effets de la lutte conte le drogue à la hauteur de la menace. Seule alternative pour dresser de réelles ripostes au rythme infernal de prolifération de ce phénomène.
À ce titre, le président du Cndh, Abdelmadjid Zaâlani, a estimé que «l'organisation de cette journée d'étude et de sensibilisation, se voulait l'occasion de tirer la sonnette d'alarme en vue de juguler ce fléau.Le droit à la vie de tout individu, mis en péril par la drogue, exige de faire face à toutes formes de trafic de ces poisons».Le fait étant, que les effets de ce phénomène peuventt être à l'origine d'autres fléaux tels que la violence sur toutes ses formes, le grand banditisme, la prostitution et le vandalisme pour ne citer que ceux-là. D'où la nécessité de doter la lutte de nouveaux moyens, plus efficaces, pour identifier les causes de ce fléau, et développer la recherche des solutions correspondantes. Une tâche qui nécessite des ouvertures sur d'autres modèles de lutte, en vue de coopération et d'échanges, dans le but d' établir des stratégies efficaces contre les trafics qui menacent constamment nos frontières. Une menace permanente qui, en plus de nourrir ce fléau, tente de porter atteinte à la stabilité du pays, en ciblant l'une des grandes forces de la nation, a savoir la jeunesse. Autant dire que la lutte contre la drogue prend des proportions qui imposent une grande mobilisation.
C'est dans cet ordre d'idées que le représentant de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt), Fateh Daoudi a indiqué que «l'Algérie oeuvre à coordonner ses efforts avec les différents organes internationaux afin de faire face au phénomène de trafic illicite des drogues, notamment avec le Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodc)».Ce dernier n' a pas manqué de rappeler que «le bureau onusien «mentionne dans son rapport annuel que le Maroc est le premier producteur de cannabis en Afrique, et l'un des premiers pays producteurs de cette substance au niveau mondial». À cela s'ajoute l'importance de renforcer les actions de prise en charge et de sensibilisation, comme le précise le même responsable, «l'Algérie ne ménage aucun effort en vue de soutenir les infrastructures et les centres de désintoxication. Plus de 45 centres au niveau national sur un total de 53 centres doivent être réalisés».

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