L'Expression

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La voix du parquetier résonne encore

Quelques jours après le dur réquisitoire de Yassine Bensari, le procureur général du procès du beau-frère ingrat, qui avait lardé à coups de gourdin sa belle-sœur, laquelle lui avait pourtant ouvert les bras, après son retour définitif au pays, après un très long séjour raté en Espagne, les murs de la sinistre salle d’audience résonnent encore de la grave voix puissante, et Allah bénisse, portante à merveille, du parquetier, ému au plus haut point, mais pas abattu !
Il aura requis sans état d’âme, et réclamé la plus lourde peine prévue par le Code pénal.
Il a encore une fois mis le doigt sur la nécessité de punir tout contrevenant à la loi, sans se poser des questions sur les conséquences de cet implacable et mérité verdict. Yassine Bensari aura au moins permis au mari, et au papa meurtris et écrasés par la perte de l’épouse, mère d’un bébé, et de la généreuse fille, qui aurait pu sans que personne ne crie au scandale, ne pas offrir au beau-frère un toit, surtout qu’il était revenu dans la maison familiale, sans un centime en poche !
Il a réussi, surtout à faire taire les bavards des audiences, ceux- là qui piaillent, alors que les débats se tiennent, il est vrai souvent, sans tambour ni trompette ! Et même si le procureur général parut serein, tout au long de son tranchant réquisitoire, la manière avec laquelle il avait plaidé, laissait planer un doute sur son ire cachée devant un tel forfait.
Depuis 1998, soit, vingt-quatre ans, ce fut peut-être là, une occasion pour ce grand Monsieur de montrer un petit échantillon de ce dont il est capable, pour reprendre la célèbre citation de l’ancien ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belgacem Zeghmati, devant les parlementaires algériens, en 2019, le magistrat algérien !

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