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Mohamed Ouadjaout, ministre de l’éducation

«L’enseignant est une ligne rouge»

La menace du boycott qui avait plané sur les examens de 5e année primaire s’est estompée. Ce rendez-vous s’est déroulé, hier, dans de bonnes conditions.

En marge du coup d'envoi des épreuves de l'examen de fin de cycle primaire, le ministre de l'éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, a affirmé que «l'enseignant est une ligne rouge et ne peut être touché». Une mise en garde en référence aux derniers événements ayant secoué les wilayas de Bordj Badji Mokhtar, de Biskra et de Batna. Dans ces wilayas, des enseignantes ont été agressées et leurs logements de fonction ont été saccagés. De ce fait, le choix du ministre est loin d'être un hasard. La présence d'Ouadjaout dans la wilaya précitée est le deuxième acte d'apaisement. Il avait mandaté une importante délégation ministérielle, supervisée par l'inspecteur général de l'éducation nationale, Mustapha Benzemrane. En choisissant Bordj Badji Mokhtar, les Hautes autorités du pays ont voulu donner un signe fort à même de rendre à l'enseignant la place qui lui sied au sein de la société. Et «Quand il est urgent, c'est déjà trop tard», disait Charles-Maurice de Talleyrand. L'éducateur est loin d'être un simple fonctionnaire. Il est le pourvoyeur des valeurs universelles, et il est le pilier de la société. Il est le façonneur des générations. Dans son intervention, le ministre a remercié «les syndicats pour leur prise de position». La coordination des syndicats autonomes de l'éducation nationale à Adrar et à Bordj Badji Mokhtar avait annoncé, il y a quelques jours le gel de leur grève et du boycott des examens de fin d'année. Quant aux examens, ils se sont déroulés dans de bonnes conditions. Les examens de 5e année primaire dans leur version 2021, intervenaient dans des conditions très particulières, à cause de la pandémie de Covid-19, et de la menace du boycott qui avait plané sur cet événement pédagogique. D'autant que l'année passée, cet examen a été annulé. Mais les mesures nécessaires ont été prises pour assurer le bon déroulement de l'examen, notamment la climatisation des salles et le respect strict du protocole sanitaire de prévention contre la propagation du Covid-19. Plus de 853.000 élèves de l'ensemble du territoire national ont passé, hier, l'examen, selon l'Office national des examens et concours (Onec). Dans la wilaya frontalière de Bordj Badji Mokhtar, ils sont 994 candidats répartis sur 13 centres, à passer cet examen que supervisent 207 encadreurs. Mettant à profit sa présence à Bordj Badji Mokhtar, Mohamed Ouadjaout a inspecté une série de structures relevant de son département et s'enquerra de la situation du secteur dans cette wilaya frontalière. Dans l'après-midi, le ministre de l'éducation nationale a donné dans la wilaya d'Adrar voisine, le coup d'envoi des épreuves de langue française.

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