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Malades chroniques

«je jeûne ou pas?»

Des spécialistes insistent sur le respect des recommandations des médecins.

Le respect par les malades chroniques des recommandations et conseils des médecins sur le fait d'observer le jeûne ou pas durant le RamadHan est « impératif et indispensable», ont insisté, jeudi, des praticiens lors d'une rencontre sur le sujet, dans la wilaya d'Aïn Defla. Lors de cette rencontre ayant porté sur le thème des «pathologies chroniques et Ramadhan», tenue à Khemis Miliana, plusieurs médecins spécialistes ont mis l'accent sur « l'impératif» respect des recommandations médicales quant à la possibilité «d'observer le jeûne ou pas» durant le Ramadhan pour les personnes souffrant de maladies chroniques. Réunis au département des sciences et technologies de l'université Djilali Bounaâma, le spécialiste en médecine interne à l'établissement public hospitalier (EPH) «Ahmed El Attrache» de Khemis Miliana, docteur Bilal Djermoun, a souligné que les malades chroniques, notamment les diabétiques, les hypertendus ou ceux souffrant d'insuffisance rénale, doivent consulter leurs médecins 2 à 3 mois avant le Ramadhan pour savoir s'ils seront autorisés à jeûner ou pas». «Dans le cas où ces patients sont autorisés à jeûner, ils doivent suivre strictement les recommandations de leurs médecins», a-t-il souligné. Pour ce qui est des personnes souffrant de maladies cardio-vasculaires,le docteur Sara Ilhem Bensellama, cardiologue au même hôpital, a mis l'accent, elle aussi, sur la nécessité d'effectuer une visite chez le médecin avant le mois sacré pour «évaluer le risque que peut avoir le jeûne sur la santé du patient». La cardiologue a indiqué que le malade chronique doit «prendre des précautions, notamment concernant la prise des médicaments et son mode de vie durant le mois de jeûne et surtout ne pas oublier de boire de l'eau le soir pour s'hydrater suffisamment». Elle a également insisté sur la consommation de plats moins copieux et le maintien, durant le mois sacré, d'une activité physique régulière, mais moins intense, assurant que cette conduite permet de passer un Ramadhan sans aucune complication. Pour sa part, le docteur Isma Temacini, néphrologue à l'EPH de Khemis Miliana, recommande aux personnes atteintes d'insuffisance rénale de «manger avec modération durant le Ramadhan et de respecter les consignes de son médecin», insistant sur la consommation d'eau durant la rupture du jeûne pour s'hydrater. Pour Mohamed Kharachi, président de l'Association des jeunes et enfants diabétiques de la wilaya d'Aïn Defla, organisatrice de l'événement, a indiqué que la rencontre a pour but de «partager des informations et d'apporter des réponses aux questions que se posent les patients», ajoutant que cette initiative vise à permettre aux malades chroniques de passer un Ramadhan en bonne santé. À noter qu'une campagne de dépistage du diabète a été organisée en marge de cette rencontre par le bureau de wilaya de l'association «Winnelka», ainsi qu'une opération de don de sang initiée par l'association des donneurs de sang de la wilaya d'Aïn Defla.

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