L'Expression

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Fini, le round d’observation?

Depuis leur installation en septembre dernier, les présidents et procureurs généraux ainsi que les magistrats du siège et les procureurs de la république-adjoints, la machine judiciaire a éprouvé mille difficultés à redémarrer tant les imprévus étaient légion. Combien de magistrats déplacés sans leur accord, étaient restés immobilisés, les pieds enfoncés dans le bourbier, en attendant que la tutelle étudie au cas par cas, les nombreuses demandes. La grève qui s'ensuivra et les perturbations dans la programmation des sessions criminelles, indépendantes de la volonté de la tutelle, aussi. La chancellerie attendra le passage de l'orage «Corona», avant de donner le feu vert pour une sèche reprise de la marche de l'appareil judiciaire. Tous ces aléas ont semé le doute dans l'esprit des magistrats qui n'ont jamais vécu une pareille situation. à Blida, la cour qui rassemble la crème des magistrats, le quotidien n'est pas beau à voir. Tout le personnel se coupe en quatre pour pouvoir travailler dans la sérénité voulue. La bonne volonté affichée ne semble pas aller de pair avec le rendement recherché. Les magistrats éprouvent mille difficultés à se faire plaisir en liquidant les nombreux dossiers, notamment ceux relatifs aux détenus, qui, eux, font avec. Les jugements à distance par vidéo, ne sont pas tous acceptés par certains détenus! Le comble est arrivé avec les mois des grands congés. Enfin, congés, c'est trop dire. Ecrivons simplement, repos. Mais pour aller où? Avec la situation actuelle, le coronavirus semble s'éterniser dans notre pays dont les responsables ont «bien remonté les bretelles» pour être au fait de l'évènement. Il faut simplement rappeler que depuis un mois, «Covid-19» a fait plus de 200 décès, alors que de l'autre côté de la Méditerranée, ce nombre est à multiplier par 100! Nous en sommes après 6 mois d'épidémie, à 833 disparus, qu'ils reposent en paix. Il reste les procès d'auteurs d'actes de corruption. Là aussi, on semble faire du sur-place. L'opinion publique, elle, vit entre la réalité et l'intox ravageur qui ne veut pas s'arrêter en si bon chemin, et tant pis pour la déontologie et le respect pour l'Autre! Avec tout ce qui se passe dans notre pays, l'engouement est tombé. Entre-temps, Belgacem Zeghmati, le ministre de la Justice, est en train de vivre des moments similaires à ceux qu'il a connus en juillet 2011! Dans une «perle au palais», de notre édition du jeudi 14 juillet 2011, nous déplorions «Ceux des adversaires du procureur général, donné partant au cabinet du ministre, qui avaient acheté des paquets de bougies de fête, en ont eu pour leurs bas calculs. Le procureur général demeure à son poste. Belgacem Zeghmati reste à la tête de la capitale en qualité de premier poursuivant et il reste avec la ferme détermination de... rajeunir, et les tribunaux et la cour... Et Zeghmati ne perd jamais ses pari avec ses pairs, car il sait faire son boulot.» C'était donc en 2011. Aujourd'hui, les mêmes adversaires restent à l'affût, sauf que cette fois-ci, ce n'est plus le procureur général mais le ministre de la Justice, garde des Sceaux qui est attendu au premier virage! Et en prenant ses nouvelles responsabilités, il s'échina à rajeunir! Un voeu, vieux d'une décennie.

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