L'Expression

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Fin de parcours du touriste judiciaire

Nous avons soulevé, il y a de cela, des années le cas d'un excellent magistrat «acculé», via la légitime ambition d'arriver, non pas, au sommet de la chancellerie, mais au moins à apporter sa touche personnelle, à ce qu'on a appelé la «réforme de la justice du début des années 2 000», à faire de la marche normale vers le succès, une marche soeur de celle de l'écrevisse, ou apparentée comme telle! Nommé d'abord au siège du ministère de la Justice, vu les bonnes dispositions qu'il possédait, il fut alors, quelque temps après ses laborieux débuts, éjecté de l'administration centrale vers le tribunal de Bab El Oued cour d'Alger), où il occupa le siège du ministère public, pour ensuite monter à la ville des Roses, qu'il quittera une année plus tard, pour la voisine juridiction de Berrouaguia (cour de Médéa), qu'il laissera derrière lui pour s'installer à Laghouat (400 bornes de la capitale), où il connaîtra des magistrats qui ont fait des plumes là-bas! Son collègue lui fit cette remarque: «À cette allure, on finira par te retrouver du côté de Tombouctou»! Par, on ne saura jamais quel miracle, ce pauvre magistrat, dû revenir vers le nord du pays, en l'occurrence, Ain-Defla où il put enfin faire des allers-retours entre Alger et Ain-Defla pour mieux s'occuper de ses enfants scolarisés. Quelque temps après, il s'approcha davantage de sa famille en regagnant Tipaza où il ne s'éternisera pas là non plus puisqu'il ira à Boumerdès pour gagner l'immérité titre de «pestiféré touriste-judiciaire de la chancellerie»! Il avait fait sept cours en dix ans! Il fallait le faire et surtout réussir le pari fou de laisser un autre magistrat, dix-sept ans dans le même poste, chez lui à la maison, très près de sa famille, sans jamais être inquiété! Cette anecdote a été mise en valeur pour dire l'importance de la nécessité de l'indépendance de la justice, i.e. donner la liberté d'action au Conseil supérieur de la magistrature, son impact sur la carrière des magistrats et de la bonne santé de la justice! En attendant des jours meilleurs pour la suite de la carrière de l'ex- «touriste judiciaire», Abderrachid Tabi, le garde des Sceaux, est sensibilisé! Amine!

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