L'Expression

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Echos d’un procès figé

Le jeudi 23 juin 2022, restera une date à marquer d'une pierre blanche dans les annales de la justice contemporaine.
Le 23 juin 2022, donc, au lendemain de la journée la plus longue de l'année, les accusés et inculpés du dossier «Sonatrach», s'étaient retrouvés dans la cour d'Alger, devant la salle n° 5 du deuxième étage de la bâtisse, pour un rendez-vous «obligatoire», avec la composition du tribunal criminel d'Alger, qui devait juger cette très longue affaire dite: «Sonatrach», dont l'instruction et le procès de février 2016, ont l'âge d'un écolier candidat au passage en 6ème! De retour de la Cour suprême dont le «casse et renvoi» étaientt dus à une histoire «d'appartenance a une autre religion» des témoins, des débats de février 2016! Pour un juriste, allié d'un accusé jugé et acquitté en 2016, «ce truc a été trouvé à défaut d'avoir pu dégoter un autre prétexte de droit, juste, pour faire traîner les choses, et par conséquent, donner une vie plus longue et amusante à cette affaire, cousue de fil blanc, selon des parents des prévenus, dont certains d'entre eux, trouvaient ce jeu fade et amer!»
D'ailleurs, s'adressant à un accusé, condamné en 2016, Naïma Dahmani, la présidente du tribunal criminel d'Alger, devant la violente réplique du condamné, le grand cadre Ismaïl Djaffar, qui a purgé a peine de 6 ans d'emprisonnement ferme, souligna que «dorénavant, la peine accomplie, vous attendrez, l'esprit tranquille, la prochaine session criminelle, et qu'il n'y avait pas lieu de discuter!» Mais, le justiciable ne désarma pas. Il murmura, en essayant de cacher son ire et sa déception: «Je veux retrouver ma dignité et mon honneur salis car, je suis innocent de toutes les charges, dont j'ai fait l'objet de 2011 à ce jour! Au premier rang des accusés, le jovial et compétent cadre émérite de Sonatrach, Med Chaouki Rahal, discute sereinement, avec son conseil Me Mansour Kassanti, l'avocat de Blida. Ils évoquent Me Khaled Bourayou, le second avocat, très malade, donc indisponible, pour cette journée. Assis aux côtés de sa fille, juste une rangée devant eux, Belgacem Boumediene, qui lui, était poursuivi dans quatre dossiers, aussi différents les uns que les autres, n'arrivait pas à sourire, tant, les cicatrices étaient soudées à son cervelet! Me Rafik Menasra arrive, salue Me Fatima Ladoul, Me Hakim Aïnouche, Me Fatima Chnaïef, et se dirige tout droit sur son client, assis devant Noria Méliani, cette seule femme dans le lot des accusés, qui tient son courage à deux mains, en attendant des jours meilleurs.

De Quoi j'me Mêle

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