L'Expression

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Deux noms, un seul objectif : servir

Les magistrats, on le sait depuis longtemps, servent, la justice, les justiciables et contribuent à l’équilibre de la société. C’est pourquoi, l’annonce d’un mouvement, si léger soit-il, soulève maintes et maintes questions. Le dernier en date a vu la promotion de deux excellents magistrats, dont un jeune, Mohamed El-Kamel Benboudiaf, qui s’occupait, jusque-là, à piocher dans les dossiers lourds liés à la corruption, au pôle économique et financier du tribunal de Sidi M’Hamed –Alger. Depuis quelques jours, il est à la tête du plus puissant parquet du pays. Élancé, sec, souriant lorsqu’il le faut, droit dans ses bottes, compétent à la limite de la raison, affable par-dessus le marché, Benboudiaf aura pour mission de poursuivre le chemin parcouru depuis un an et demi, par l’actuel ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaâ, frais procureur général d’Alger. Le passage du témoin va être facile, puisque les deux hommes se connaissent plus qu’il ne faut, car ils ont longtemps travaillé ensemble à travers les immenses cours de l’Est algérien et à Alger. Le succès est garanti, puisque Benboudiaf ne sait pas s’arrêter quand il entame une démarche. Bon vent, Monsieur le procureur général ! Le second nom est Nadia Bouhamidi,
celle – là même que l’on a suivie durant plus de 20 ans à El Harrach, à la cour d’Alger et à Blida, où elle a longtemps très bien secondé le «bûcheron» et flegmatique Mohamed Regad, l’ex-président de la cour de Blida, un magistrat qui ne s’est jamais plaint ! Hamidi avait tout donné à la magistrature, et ce depuis plus d’un quart de siècle. Elle est encore capable de mieux donner à la cour de Médéa, où elle a été installée récemment, et où elle retrouvera l’excellent parquetier Zouhir Talbi, et va remplacer le bon administrateur, Mohand Haddoud, qui vient d’être rappelé par la tutelle, pour une autre ardue et pénible mission : directeur central. Exerçant avec minutie et, surtout, avec une toujours fraîche passion, Nadia Bouhamidi, Cette calme et belle brune présidente de cour saura remplir à merveille sa mission, d’autant plus que le personnel des présidents de chambres, a été «étoffé», il ya belle lurette, car l’immense cour de Médéa a vraiment besoin de cadres d’envergure, et Nadia en est un, et des plus valables !

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