L'Expression

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Coûts de gros coups entre voisins

L'affaire qui nous interpelle aujourd'hui avait mis en cause les jeunes Wassim J. et Hamed G., deux fonctionnaires dans une honorable institution qui ne purent s'empêcher de régler leurs comptes à proximité d'une école et à la sortie des élèves. Quelle très belle promotion pour les futurs cadres du pays! Des petits d'«hommes» avaient assisté, plus qu'amusés, à une véritable bagarre à mains armées, entre des grands «hommes» par la taille, mais des nains, par l'esprit. Évoquer les rixes, bagarres en groupes, ou entre bandes organisées, voire entre d'irascibles voisins, est un jeu d'enfant.
Pour revenir un instant aux «statistiques», vous donner un seul nombre de trois chiffres, nous ne le saurions pas, et même jamais, car les chefs des tribunaux et cours n'ont pas que cela à faire. Cependant, nous pouvons vous affirmer sans crainte d'être contredit que bien plus des deux tiers de la plupart des rôles, des juridictions occupent les pauvres magistrats du siège. Nous osons qualifier de «pauvres» les juges du siège, car bien des affaires pouvaient être réglées au quartier ou, à la limite, dans les brigades de Gendarmerie et les postes de police. Dans les enceintes sportives et footballistiques en particulier, on constate que c'est le voisinage le plus large. C'est pourquoi lorsque des batailles rangées se produisent dans un stade, les services de sécurité doivent être «aimablement» éloignés de ce lieux de violence. C'est ici qu'il faudrait alors songer au véritable rôle des stadiers. Ces derniers devraient venir à bout de ce fléau et liquider ce problème. Aussi, il est temps pour faire de la sensibilisation, le tremplin de tout succès contre la violence sur nos terrains de jeu et dans les stades. Bref!

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