L'Expression

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Ces robes noires qui nous manquent tant

Me Amine Benkraouda, l’avocat brun de Saïd Hamdine Alger, nous confiait, tristement, à la veille de l’arrivée de Ramadhan 1445, que les confrères, s’en allaient pour toujours, malheureusement, sur la plante des pieds, en silence, généralement, les jeudis, et leurs enterrements avaient lieu en l’absence de la majorité de leurs confrères, presque tous, en week-end ! C’est leur destin ! Tenez ! Le dernier en date, Me Med Séghir Djellad du bâtonnat d’Alger, a été enterré jeudi dernier, après une éprouvante maladie ». S’appuyant sur les déclarations de sa maman, Me Khadîdja Benkraouda, avocate d’Alger, depuis plus de quarante ans, Me Amine Benkraouda nous parle des conseils disparus, avec beaucoup d’émotion, même ceux avant sa naissance, comme, par exemple Me Ali Boumendjel, ce grand avocat, militant du « FLN » assassiné par les paras français en 1957 : Me Hocine Tayebi, Me Younès Kouch, Me Abdelhafidh Salhi, Nacer-Eddine Hassani, Me Abelhafid Rassoul, Me Abdallah Benarbia et Me Belfadel, deux hommes de droit comme on n’en fait plus désormais, car ils étaient si simples et si courtois que n’importe qui, ne pouvait en dire que du bien. Ces défenseurs d’un autre temps, comme on en rencontre plus, sont partis, et avant eux, évoquons les bâtonniers Amar Bentoumi, Me Taïeb Belloula, et Mohand Arezki Ablaoui, Yahia Bouamama,, Me Abdallah Hacène, Me Hadj Rachid Morsli de Boufarik, Me Fodil Benaki de Koléa, de Me Mahmoud Khellili d’El Harrach, de Me Mouloud Atek, de Mohand Yessaâd, de Me Aouameur d’Alger, de Chérif Dahmani, de Boufarik, de Me Kamel Ouezaghla de Blida, de Me Abdenour Ali-Yahia, de Me Med Melzi, de Me Abdessalam Hamani de Belouizdad, Me Abdelkader Hamouche, Me Med Salah Bensayeh, Me Moncef Boussaàdi, Me Med Tlili, Me Djilali Hamani, Me Boussaâd Ferdi, de Me Aziz Brahimi, de Mehdi Zitouni. de Me Rachid Bouabdallah, Me Yahia Boudissa, Me Chabbi Benouaret, de Me Amar Khiel, Me Radouane Bekkat, sans oublier les avocates disparues, telles Me Fatima Chelouche-Belgacem, Me Djamila Hachlouf de Blida, et la toute très jeune avocate, Me Amina Fassi, victime du « Covid 19 ». Qu’ils reposent en paix, accompagnés d’une pieuse pensée ! Les avocats n’oublieront pas de sitôt les « robes noires » disparues.

De Quoi j'me Mêle

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