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Recette principale d’Oran

4 ans de prison ferme requis contre des agents de la poste

Le procureur général près le tribunal de la première instance d'Oran a requis des peines allant de 2 à 4 ans de prison ferme contre quatre agents de la poste, dont le chef de tri de la recette principale d'Oran, ex- la Grande Poste. Les mis en cause sont accusés de faux et usage de faux et mauvaise utilisation de la fonction. Les mis en cause sont également poursuivis pour vol de compte d'une femme résidant à l'étranger. Ils ont soutiré l'argent de son compte grâce aux chèques de secours en procédant au faux et usage de faux. Les mis en cause ont été soumis à une enquête ouverte suite à une plainte de la victime ayant découvert le pot aux roses. L'affaire a été découverte lorsque la victime s'est rendue dans un guichet de poste pour retirer une somme de 60 000 dinars. Surprenante a été la réponse de l'agent guichetier lui signifiant que son solde était insuffisant. Sur le champ, l'administration de la poste a lancé une enquête ayant abouti à la découverte du trafic qui se tramait au niveau des guichets. De fil en aiguille, la piste du vol, se précisant, a été confirmée. Des agents guichetiers de sexe féminin ont fomenté le plan consistant à des retraits de sommes d'argent du compte de la victime, d'où le rapport interne remis aux enquêteurs. Ce dernier implique une cheffe de guichet, à l'origine de toute l'affaire. Cette dernière remplissait des chèques de secours pour des retraits dépassant le seuil autorisé, qui est de 2 millions de dinars. En tout, 79 opérations du genre ont été effectuées. Lors de l'enquête, la mise en cause a été arrêtée alors qu'elle a formulé une demande de congé exceptionnel pour se permettre de restituer l'argent volé dans le compte de la victime. Poursuivant leurs investigations, les enquêteurs ont réussi à mettre la main sur ses acolytes. Pour ce faire, les mises en cause ont saisi l'occasion de la délocalisation de la poste principale pour des travaux de réhabilitation. Au procès, l'accusée principale a tenté de se déculpabiliser en affirmant qu'il s'agit d'une «manigance» fomentée par la cliente d'Algérie poste qui aurait sollicité ses services en vue de permettre à ses trois filles de retirer de l'argent de son compte, du fait qu'elle était bloquée à l'étranger en raison de Covid-19. Elle a ajouté que les filles de la plaignante assistaient sa propre fille dans le paiement des honoraires de l'avocat ayant pris l'affaire d'un litige lié au foncier. Le représentant judiciaire d'Algérie poste a demandé une réparation de 5 millions de dinars en guise du dédommagement vis-à-vis de cette institution.

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