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Oran

32 harraga interceptés

L’opération a été sanctionnée par la saisie d’une embarcation de plaisance et des plaques minéralogiques des embarcations.

La lutte contre les tentatives de quitter clandestinement le territoire national se poursuit implacablement. Dans la dernière opération qu'ils ont lancée, les éléments de la Gendarmerie nationale du groupement d'Oran ont intercepté «32 candidats à l'émigration clandestine dont huit passeurs qui organisaient ces voyages clandestins».
«Les candidats en question sont âgés entre 19 et 45 ans», a-t-on appris. La responsable de la communication près le groupement d'Oran de la Gendarmerie nationale, le capitaine Imane Loucif, a indiqué que «les unités de la Gendarmerie nationale ont, durant les dernières 24 heures, lancé plusieurs offensives distinctes qui ont abouti à déjouer plusieurs tentatives de harga opérées dans plusieurs plages de la wilaya d'Oran». Selon la même source, les «candidats interceptés ont été surpris alors qu'ils se cachaient dans les broussailles, les buissons forestiers mitoyens des plages et les zones rocheuses de la baie en attente de la mise en place des dispositions devant aboutir à leur embarquement illégal». Les mêmes opérations ont, ajoute la même source, été sanctionnées par «la saisie d'une embarcation de plaisance d'un puissant moteur de marque Suzuki, des plaques minéralogiques portant les numéros de série des embarcations, d'autres plaques d'immatriculation, des moteurs des embarcations, une voiture utilitaire et près d'une dizaine de jerricans remplis de carburant». Ces candidats à l'émigration clandestine et lesdits passeurs seront présentés devant le parquet, ajoute la même source, dès le parachèvement des formalités liées aux procédures d'enquête.
Véritable phénomène de société, la harga continue à constituer le sujet dominant des études sociales. Outre le Centre de recherches anthropologiques, sociales et culturelles, le Crasc d'Oran, qui a analysé ce fait, sous ses divers angles, le Conseil national économique, social et environnemental (Cnese) a lancé une étude sur le phénomène de l'émigration clandestine en Algérie dans toutes ses dimensions et ses répercussions sociales et économiques.
C'est ce qu'a fait savoir le président de ce Conseil, Sidi Mohamed Bouchenak Khelladi. Il a expliqué que «cette étude s'inscrit dans les attributions de son organisme en tant qu'institution consultative auprès du président de la République. «Le Conseil représente un cadre de dialogue et de concertation avec tous les acteurs économiques et sociaux sur toutes les questions de développement», a-t-il ajouté. Dans le cadre de cette étude, le président du Cnese a effectué une visite de travail à Tlemcen, précédée par une autre dans la wilaya de Tamanrasset, dans l'optique d'écouter tous les élus et les acteurs locaux afin de prendre connaissance de tous les aspects de ce phénomène et de s'informer également sur la réalité du terrain.

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