Oran
176 familles relogées
«Des citoyens sont en danger, d’où la nécessité de notre intervention», a fait savoir le wali d’Oran, Samir Chibani.

Quelque 176 familles, ayant occupé des années durant des habitations précaires du quartier populaire de Sidi El Houari, ont été relogées, tôt, la matinée d’hier, dans des habitations décentes de la cité des 800 logements socio-participatif de Misserghine, localité située dans la partie ouest d’Oran. Cette opération a été guidée par la personne du wali d’Oran, Samir Chibani, ce dernier, qui s’est pointé tôt le matin à Sidi El Houari, a tenu à suivre de prêt le déroulement des différents rounds du déménagement des familles bénéficiaires du logement social, financièrement soutenu par l’État. S’entretenant, à bâtons rompus, avec les bénéficiaires des nouvelles habitations, le wali d’Oran a annoncé «une autre opération à lancer ce jeudi», soulignant que «nous allons mettre à plat cette problématique du logement précaire se posant à Sidi El Houari». Se confessant aux hommes et femmes de médias, il a également indiqué que «le quartier de Sidi El Houari connaît des contraintes complexes compte tenu de la vétusté de ses immeubles alors que d’autres bâtiments sont menacés d’effondrement». «Des citoyens sont en danger, d’où la nécessité de notre intervention», a-t-il fait savoir, soulignant que « cette opération est la 5e de son genre qui a été opérée en l’espace de 15 jours». «Jusqu’ici, nous avons relogé, cette année, 250 familles, ces dernières ont quitté les vieilles bâtisses, occupant désormais, des habitations qui conviennent au citoyen algérien», a-t-il ajouté. Annonçant le relogement la semaine prochaine de 70 autres familles, le wali d’Oran a fait savoir que «le relogement ne sera pas arrêté », ajoutant que «le relogement se poursuit à la moindre occasion qui se présente en prenant en compte la disponibilité du logement». Il s’est, par ailleurs, engagé à «la distribution de tous les logements», soulignant que «tout logement construit avec l’argent de l’Etat ne sera plus jamais laissé vacant, il sera attribué». «Aucun responsable ne peut se permettre de laisser les habitations inoccupées», a-t-il fait savoir. En fin du mois passé, 11 familles, ayant occupé un bâtiment vétuste à Oran, ont été relogées dans des logements décents dans les communes de Oued Tléelat et Bir El Djir. Cette autre opération a porté sur le relogement de neuf familles qui résidaient dans des habitations précaires et anciennes dans la délégation communale de Mahieddine, ex- Eckmühl. Ces familles ont été relogées dans des logements décents au niveau du site des 2.500 logements à Oued Tlélat, tandis que deux familles du quartier de Yaghmoracen ont été relogées à la cité 1.201 logements à Bir El Djir. Cette opération de relogement est la troisième, durant le mois de janvier, après celle ayant concerné 10 familles résidant dans un bâtiment vétuste à la cité Oussama dans la délégation communale d’El Mokrani, ainsi que 16 autres familles résidant dans des bâtiments vétustes au niveau de la cité El Khaldia. Ces familles ont été relogées dans des logements à la cité 1.201 logements publics locatifs, sise au niveau de la Pépinière, dans la commune de Bir El Djir. Le 16 janvier dernier, 10 autres familles, ayant occupé un immeuble vétuste à Oran ont été relogées dans des logements décents dans la commune de Bir El Djir.
Le chef de daïra d’Oran, Abdelhakim Fakraoui, a déclaré que «l’opération de relogement a porté sur le relogement des 10 familles qui résidaient dans un vieil immeuble situé dans la délégation communale El-Mokrani, au chef-lieu de wilaya»., soulignant que les bénéficiaires ont été «relogées à la cité 1.201 logements publics locatifs dans le quartier Pépinière de la commune de Bir El Djir». Cette opération de relogement est la deuxième du genre au cours de cette semaine, après celle ayant concerné 16 familles vivant dans des immeubles anciens dans le quartier de Delmonte qui ont également bénéficié de logements décents au niveau du même site, à savoir la cité 1.201 logements publics locatifs à Bir El Djir.