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Oran

12 harraga arrêtés

Tout récemment, 21 individus ont pris le large à partir d’Oran dans la perspective de s’infiltrer clandestinement dans le monde occidental.

Les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale d'Oran ont, au début de cette semaine, arrêté, un groupe de 21 harraga dont six mineurs et deux femmes. Tout comme les plages de la partie Ouest du pays, celles de la wilaya d'Oran sont devenues des centres de transit en Algérie des migrants, communément appelés «harraga». Le littoral oranais se situe à seulement 280,68 kilomètres des côtes espagnoles, ce qui fait de lui un véritable point de chute de milliers de clandestins duquel partent de nombreuses embarcations vers l'Espagne. Les conditions de danger extrême et dantesques au cours d'un transport aléatoire ne découragent pas les candidats à l'émigration de braver la mer. Chaque année, ils sont plusieurs centaines à tenter de traverser la Méditerranée en vue de rejoindre l'Europe. La grande bleue euro-africaine est devenue ainsi la route migratoire la plus mortelle du monde. C'est, en effet, le constat qu'a fait l'Agence des Nations unies pour les réfugiés. Tout récemment, 21 individus ont pris le large à partir d'Oran dans la perspective de s'infiltrer clandestinement dans le monde occidental. Les garde-côtes sont toutefois parvenus, samedi dernier, à appréhender ces malheureux aventuriers, dont deux personnes de sexe féminin et six enfants, à bord d'une embarcation traditionnelle. Les candidats ont été rapidement rattrapés et interceptés. L'embarcation a été aperçue à 20 miles nautiques de la côte oranaise. Les candidats à l'émigration clandestine ont fait l'objet d'une visite médicale par les médecins de la Protection civile, puis remis aux autorités compétentes pour les besoins de l'enquête. Les gendarmes procéderont, notamment, à la saisie du Zodiac à moteur. Plusieurs réseaux s'adonnent à un business morbide. Si l'on se fie aux chiffres récents, le trafic de migrants repart encore à la hausse. Depuis le début de 2021, plus de 150 embarcations ont été arraisonnées au large des côtes algériennes. Le phénomène de la harga est encore loin d'être jugulé. Le Haut commissariat aux réfugiés avance le chiffre de plus de 10 000 Algériens ayant traversé la mer depuis le mois de janvier jusqu'à aujourd'hui. Ce phénomène prend des allures fulgurantes.

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