L'Expression

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Tizi Ouzou

Grève à l’hôpital des Ouacifs et au pôle de Tamda

L’Epsp des Ouacifs a toujours été en proie à des zones de turbulence pour des raisons qui ne sont pas toujours claires.

Il ne se passe pas une seule journée sans qu’une ou plusieurs actions de protestation ne soient enregistrées dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ce phénomène est particulièrement plus accentué, les dimanches, premier jour de la semaine. Hier donc, ce sont pas moins de deux actions de protestation qui ont été signalées dans deux régions différentes de la wilaya. La première est une grève déclenchée par les travailleurs de l’Epsp (Etablissement public de santé de proximité) des Ouacifs, à une quarantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette grève est motivée, selon les protestataires, qui ont fait des déclarations à la presse, hier matin, par « retard accusé dans la perception des salaires des concernés ».
Certains travailleurs de cet Epsp ont affirmé qu’il s’agit uniquement du salaire du mois de septembre, alors qu’une bonne partie d’entre eux ont précisé que les retards concernent aussi le salaire du mois d’août qui n’aurait pas été perçu à ce jour.
Des déclarations qui ont été réfutées, de manière ferme, par Abbès Ziri, directeur de la santé et la population de la wilaya de Tizi Ouzou. Selon Abbès Ziri, les employés de l’Epsp des Ouacifs, à l’instar de tous ceux des autres établissements hospitaliers de la wilaya de Tizi Ouzou, ont perçu leurs salaires mensuels le plus normalement du monde et sans aucun retard. « Les salaires ont été versés dans les délais et il n’y a eu aucun retard », a confirmé Abbès Ziri. Il faut rappeler que l’Epsp des Ouacifs a toujours été en proie à des zones de turbulence pour des raisons qui ne sont pas toujours claires. Cet établissement de santé a été paralysé maintes fois par des grèves à cause de conflits internes. Il est arrivé même qu’il soit paralysé par des grèves ayant duré plus d’une semaine. Et ce sont, bien entendu, les citoyens de la localité qui en payent les conséquences. Car, il semblerait que, quand il y a grève dans cet Epsp, le service minimum ne serait pas assuré.
Quand on sait que la commune des Ouacifs est distante de plus de 40 kilomètres du chef-lieu de wilaya, on devine aisément le calvaire des malades de la localité, quand l’Epsp en question est à l’arrêt. Toujours, dans le sillage des actions de protestation, hier, des dizaines d’étudiants du pôle universitaire de Tamda (université « Mouloud-Mammeri »), situé dans la daïra de Ouaguenoun, ont procédé, dès la première heure de la matinée, à la fermeture de la porte d’accès principale à ce campus pour des raisons qui restent inconnues. Cette action de protestation n’a pas fait l’unanimité chez les étudiants, dont une bonne partie a dénoncé cette sortie qualifiée d’impromptue de la part de leurs camarades, d’autant plus que, semble-t-il, l’action en question serait motivée par une affaire personnelle qui n’a rien à voir avec l’intérêt général de la communauté universitaire. Une bonne partie des étudiants du pôle de Tamda a exprimé son mécontentement, suite à l’observation de cette action de protestation de trop.
Surtout, quand on sait qu’il s’agit du campus où l’on enregistre le plus grand nombre de grèves pendant l’année. Ce qui engendre inéluctablement et de manière récurrente des perturbations dans la scolarité des étudiants.
Des retards immenses sont enregistrés chaque année dans l’exécution des programmes au pôle de Tamda, au grand dam des étudiants studieux et contrairement aux autres campus dépendant de l’université « Mouloud Mammeri ».
Pour rappel, l’année universitaire 2018-2019 n’a pas pu être bouclée à temps avant les vacances de l’été et ce, à cause de ces grèves répétitives. Ce qui a nécessité son prolongement pour ce début de la nouvelle année 2019-2020. Et ce sont toujours les étudiants qui payent les frais de ces perturbations inutiles et inexpliquées.

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