Vols de véhicules et trafic de psychotropes

Les communiqués en provenance de la sûreté de wilaya ne cessent de tomber, l’un après l’autre. Parfois tous ensemble, comme c’était le cas hier, où quatre textes arrivaient en même temps. Les deux premiers se rapportent aux vols de deux voitures, récupérées par la police, à Sour El Ghozlane et à Bouira. Les deux suivants ont trait aux psychotropes où des quantités importantes ont été saisies dans ces deux villes.
Dans le premier communiqué, il est question du vol d’une Renault. C’était à Sour El Ghozlane, sur un chemin de wilaya. dans un barrage de la police. Cette dernière recherchait un véhicule volé de même marque. Soumis à un contrôle électronique, il s’est trouvé que c’était la voiture recherchée. La police a repris le véhicule volé et arrêté son chauffeur.
À Bouira, cette fois, la police a récupéré un véhiculé appartenant à une entreprise étatique. Le chauffeur qui s’était garé un instant au bord du trottoir, en revenant vers la voiture, a constaté que celle-ci avait disparu. Employé comme chauffeur dans cette entreprise, tout ce qu’il avait pu faire alorsc c’était de déposer plainte auprès de la sûreté la plus proche. Signalée aussitôt, la voiture avait été repérée et saisie dans une wilaya voisine que le communiqué n’a pas jugé utile de préciser le nom.
Les deux autres affaires relèvent des psychotropes. La première, à Sour El Ghozlane, impliquait trois individus, dont l’âge allait de 29 à 33 ans. L’un d’eux était soupçonné déjà par la police et tenu à l’œil. Il habitait dans une ferme. Arrêté, il était en possession de 15 capsules de Prégabaline 300 mg et d’une somme estimée à 75000 DA. Sur un arbre, près de sa maison, ces mêmes policiers faisaient une étrange découverte. Dans un sachet noir, ils trouvaient une quantité de 183 capsules de Prégabaline 300 mg. Une arme blanche dont le port était interdit et une grenade lacrymogène complétait le lot. Les deux autres individus ont été arrêtés alors qu’ils roulaient tranquillement à bord d’un véhicule. Suspectés et pris en filature, ils avaient jeté les quatre plaquettes contenant 59 capsules de Prégabaline 300 mg. Arrêtés, peu après, ils avaient été présentés au parquet. La dernière affaire se passait à Bouira et ne mettait en cause qu’un individu. Ce dernier était connu des services de sécurité comme étant un trafiquant. La police n’a eu aucun mal à le trouver et à l’arrêter. En le fouillant, elle trouvait sur lui 57 capsules de Prégabaline 300 mg et une somme de 7500 DA. Aussi,on remarque deux choses : une recrudescence de vols de voitures et une amplification du phénomène lié au trafic des psychotropes avec une préférence pour la Pégabaline.