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Annaba

Une reprise sur fond de grincement de dents

Bien que saluée par les professionnels du secteur, la reprise des transports urbains, reste compliquée.

Des conditions qui ont aussitôt désenchanté les transporteurs de toutes dessertes confondues de la wilaya. C'est le constat retenu chez les taxieurs notamment. Puisque les propriétaires de bus ont repris, jeudi, leur activité, en se limitant, pour la plupart, aux seules places assises. Ce moyen de transport, le bus en l'occurrence, est autorisé à atteindre un taux de remplissage de 50% de sa capacité, en adoptant l'obligation de la désinfection régulière des sièges, la disponibilité d'un désinfectant à son bord. L'accès à ce dernier reste strictement interdit aux passagers ne portant pas de masque de protection. Quant aux taxieurs du transport urbain et interurbain, la décision de leur reprise ne s'est pas faite sans grincement de dents. Pour eux, ces contraintes imposées vont les obliger à consentir plus de dépenses. «Ces frais vont s'accumuler avec les dépenses et avec l'augmentation des prix du carburant», nous dit-on. «Les taxieurs vont devoir être encore saignés, alors qu'ils ont chômé durant 3 mois», selon Hocine, chauffeur de taxi. La souplesse dans le transport par taxi à Annaba, reste tributaire de l'application des mesures de prévention de la propagation du Covid-19, limitation du nombre de clients à une et/ou à deux personnes, installation d'une séparation en plexiglas, installation de housses ou de film plastique sur les sièges, désinfection quotidienne etc. «Ces conditions de reprise aussi draconiennes que rigoureuses, ne peuvent pas nous assurer, le manque à gagner. Elles vont nous ruiner encore plus», a expliqué notre interlocuteur. Plusieurs taxieurs, ont soutenu que «nous avons atteint des seuils de dénuement incroyables, qu'on nous autorise au moins à la révision des tarifs du taxi», a lancé un autre taxieur. En ajoutant «Ces mesures contraignantes vont ruiner cette activité déjà en situation de précarité». À vrai dire, les taxieurs, ne rejettent pas les dispositions, mais demandent qu'elles soient au moins, mises en oeuvre par les autorités. Pour eux, ce n'est pas au taxieur de fournir le gel hydro-alcoolique et le masque. «Un masque coûte 60 DA, le gel lui, fait 250 DA alors que la course ne dépasse pas 150 DA et la place varie entre 50 et 60 DA!», s'est exclamé un taxieur. À travers ces propos, les professionnels du transport urbain et interurbain, font appel à la prudence des usagers. Estimant que «l'obligation du port de la bavette n'incombe qu'au passager du taxi », ont précisé des taxieurs. Par ailleurs, il est à noter que, les tarifs des transports par taxi, ont augmenté à Annaba, mettant dans l'embarras, les usagers. Ces derniers dont les déplacements sont devenus un casse-tête, notamment ceux habitant, les pôles urbains, d'au-delà de 20 km du chef-lieu de la ville de Annaba, El Hadjar, Sidi Amar, Kalitoussa et Draâ Erich entre autres.

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