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Mise en oeuvre d'une nouvelle politique énergétique

Une question de «survie»

La consommation énergétique du pays est en constante augmentation, ses exportations et sa production de pétrole sont en nette diminution.

L’Algérie est à la croisée des chemins. Il faut faire les bons choix. Vite et bien. La consommation énergétique est en constante augmentation, ses exportations et sa production de pétrole sont en nette diminution. Il est établi unanimement que ses gisements d’or noir sont arrivés à maturité. Une conjoncture qui menace son statut de pays exportateur d’hydrocarbures. D’où la nécessité de mettre en œuvre une nouvelle politique énergétique qui s’adosserait sur les énergies renouvelables. La question est d’actualité. Elle a été au cœur de la campagne électorale. C’est aussi une des priorités du programme du nouveau président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui vient d’être fraichement élu, le 12 décembre. Le commissaire aux Energies renouvelables (Cerefe) vient de la remettre en exergue. Etablir une politique énergétique incluant les ressources conventionnelles, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique et investir davantage dans la digitalisation de ce secteur, «est désormais nécessaire pour donner une vision claire des ambitions et des objectifs tracés», a estimé Noureddine Yassaâ. Il y a cependant une condition sine qua non à satisfaire. Laquelle ? L’Algérie doit disposer d’un cadre législatif à travers «une politique énergétique incluant l’ensemble des énergies à exploiter dont celles alternatives» a-t-il précisé dans un entretien accordé à l’APS, publié hier. Une politique qui en plus de définir le modèle de production/consommation de l’énergie du pays sous toutes ses formes doit inclure les mesures d’économie et de maitrise d’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. D’où la nécessité de la doter d’un cadre législatif qui soit attractif pour les investisseurs. Il doit être « stable et facilitant l’implication de l’ensemble des acteurs sur les programmes de déploiement des énergies renouvelables» a indiqué le commissaire aux Energies renouvelables qui a jugé important l’actualisation de la réglementation thermique dans le bâtiment afin d’y intégrer, voire d’y renforcer les aspects du renouvelable et de l’efficacité énergétique, au vu de l’importante consommation du secteur résidentiel. Le renouvelable va également induire la maîtrise et l’économie d’énergie auprès du citoyen à travers l’encouragement de l’autonomie énergétique et l’autoconsommation qui constitue une principale attente des citoyens a fait remarquer le responsable du Cerefe. Une nouvelle culture de la consommation d’énergie, un apprentissage qui doit élever le degré de conscience de l’Algérien qui traîne une réputation d’énergivore afin d’accéder à un statut d’éco-citoyen. Qu’aura-t-on à y gagner ? «Cela amènera le pays vers la modernité d’autant que la digitalisation est indissociable de la transition énergétique», a assuré Noureddine Yassaâ, qui a exhorté à investir dans la digitalisation de ce secteur. Les avantages à en tirer sont nombreux. Parmi eux figure l’adaptation de la consommation du citoyen à travers les systèmes digitaux pourvoyeurs d’information. La double transition énergétique et numérique, la décentralisation électrique et l’adaptation des réseaux électriques au déploiement à grande échelle du renouvelable sont autant de défis que doit relever l’Algérie qui a plus d’une corde à son arc.
Le commissaire aux Energies renouvelables a en effet mis en exergue l’intérêt renouvelé de l’Algérie pour l’intégration du consortium international DII Desert Energy. Il y a aussi l’hydrogène qui offre une opportunité attestée à cette transition énergétique qui ne doit absolument pas être ratée. «Il y a une ambition de transformer l’énergie produite à partir du solaire en carburants propres.
Et l’hydrogène constitue le vecteur alternatif le plus indiqué», a assuré le commissaire aux Energies renouvelables et à l’Efficacité énergétique. Il ne reste plus qu’à donner le coup de starter. Une question de «survie».

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