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Intelligence artificielle et coopération interafricaine

Une nécessité absolue

la 3e édition de la Conférence africaine des start-up a appelé à «adopter des politiques continentales unifiées».

Argument révolutionnaire du développement économique, l'intelligence artificielle se développe au rythme de l'émergence du nouvel ordre économique mondial. S'imposant aux nouvelles approches des équilibres économiques en phase de transition, son ancrage se révèle incontournable. C'est dans ce sillage que les ministres africains en charge du secteur des start-up, ont appelé, samedi à Alger, lors de la clôture des travaux de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up à «adopter de politiques continentales unifiées sur l'intelligence artificielle, à même de renforcer la coopération entre les pays africains dans ce domaine en assurant le cadre réglementaire adéquat». Un appel qui demeure étroitement lié au renforcement du développement de l'économie interafricaine, et de l'intégration des nouveaux paradigmes de croissance dictée par de développement de la scène économique internationale. Dans la configuration économique africaine, le développement de l'axe de l'économie de la connaissance, se présente comme un vecteur accélérateur de la croissance, susceptible de réajuster les économies africaines aux normes de développement internationales. C'est dans ce contexte que les ministres ont souligné «l'importance du rôle des start-up et de l'intelligence artificielle dans la réalisation du développement socio-économique en Afrique, ainsi que leur soutien à l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA) et aux stratégies de transition numérique et d'innovation», saluant «les efforts consentis par l'Algérie pour renforcer l'innovation et soutenir les start-up africaines, à travers le regroupement des plus importants acteurs dans ce domaine pour la troisième année consécutive».Une contribution qui se mesure à l'importance des avancées enregistrées et des perspectives importantes de développement inscrites dans les feuilles de route pour les prochains exercices. Ces derniers se profilent dans le cadre de l'adoption de la stratégie nationale de l'intelligence artérielle en tant que vecteur pourvoyeur de solutions algériennes pour le développement et la croissance. Il faut dire que tous les ingrédients sont réunis pour faire de l'Algérie le leader dans le domaine. L ‘objectif étant de renforcer les axes stratégiques tels que la recherche scientifique, l'innovation technologique, et la réalisation des infrastructures aptes à porter à bras-le-corps les développements de l'intelligence artificielle. Cela étant sur le plan africain, les ministres ont souligné «la nécessité d'adopter des politiques unifiées qui renforcent la coopération entre les pays africains, en sus de garantir un cadre réglementaire englobant la gestion des données, la protection de la vie privée et des principes éthiques».Il va sans dire que dans ce sens, l'édification d'une synergie autour des développements des axes économiques communs, confèrera au marché africain les capacités de s'imposer comme acteur à part entière sur la scène internationale. Le rapprochement des visions et la convergence des approches économiques, sur un marché qui compte plus de 3000 milliards de dollars, pourrait être un sérieux gage de stabilité et d'attractivité. D'ou l'importance de hisser les économies africaines au même diapason que les marchés étrangers, à travers le développement de l'intelligence artificielle en tant qu'argument central du développement en Afrique. Cela étant, pour atteindre ces objectifs et asseoir des assises financiers fortes, les ministres ont appelé aussi à «accélérer la création d'un fonds africain pour soutenir les start-up et l'intelligence artificielle, afin de financer les projets à fort impact socio-économique, outre la création de pôles technologiques et d'incubateurs soutenant l'innovation, et à la mobilisation des moyens technologiques et numériques pour réaliser une transition globale et durable à même de renforcer la place de l'Afrique au sein de l'économie numérique mondiale».

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