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PARENTS D’ÉLÈVES ET SYNDICATS REVIENNENT À LA CHARGE

Une deuxième session du Bac est indispensable

C’est demain que le taux d’avancement des cours sera évalué en présence de Benbouzid.

«Les élèves sont loin d´avoir terminé leurs programmes scolaires.» C´est ce que nous a déclaré hier, Khaled Ahmed, président de l´Union nationale des associations des parents d´élèves. Le même interlocuteur a estimé qu´«une deuxième session du Bac est impérative». Ces déclarations sont faites à la veille de la réunion de la Commission nationale chargée du suivi et de la mise en oeuvre des programmes présidée par le ministre de l´Education nationale, Boubekeur Benbouzid.
La réunion est prévue demain à Blida. Elle regroupera les directions de l´éducation des 48 willayas. Elle procédera à l´évaluation de l´année scolaire et dressera le bilan de l´avancement des programmes. Cela servira de base à l´élaboration des sujets des examens de fin d´année. Il ne reste plus que quelques jours aux lycéens pour réviser leurs cours.
C´est le flou sur les sujets qui seront proposés à l´heure des examens, vu les perturbations qu´a connues l´année scolaire et le retard causé par les grèves des syndicats. Les examens du Bac, du BEM et de la 5e année sont programmés respectivement pour les 6 juin, 1er juin et le 27 mai 2010.
Selon Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapest, «le retard accumulé dans les programmes scolaires est de l´ordre de 25%». Contacté par L´Expression, il ajoute: «Nous attendons la réunion du 25 mai pour savoir le taux d´avancement que la commission va annoncer et prendre ensuite les décisions adéquates.» Par ailleurs, Boudiba a précisé que le Cnapest ne voit pas d´inconvénients pour la tenue d´une deuxième session du Bac. «Les parents d´élèves ont le droit de demander une deuxième session, et nous ne sommes pas contre», a-t-il déclaré.
Et d´enchaîner: «Notre souci majeur est que les sujets soient élaborés uniquement sur la base des cours que les élèves ont suivis durant l´année scolaire.»
La réunion de demain aura, à l´ordre du jour, l´étude des rapports globaux établis sur la base des canevas de référence collectés chaque 15 jours auprès des lycées de chaque wilaya. Mais une question se pose. Comment un tel retard de 25% du programme pourrait-il être rattrapé alors que les élèves sont presque en fin d´année?
«Pratiquement, on ne demande plus aux élèves de comprendre», avait déclaré récemment, Abdelhamid Temar, membre du bureau national du Cnapest et responsable du bureau de Constantine. Concernant le programme de rattrapage, il faut signaler que le ministère de l´Education nationale n´a pas associé les enseignants à l´étude de ce dossier. Chaque établissement a géré le dossier à sa manière. Certains ont choisi de recourir au rattrapage des cours dès la première semaine des vacances de printemps. D´autres, à la seconde. C´est pour cela qu´il y a eu des ratés. La gestion de cette affaire s´est déroulée dans la précipitation. Au détriment de l´intérêt des élèves, selon certains.
Pour éviter que les élèves contestent les sujets d´examen, le ministère de tutelle est appelé à prendre en considération, dans leur élaboration, toutes les perturbations qu´ont connues les élèves durant l´année scolaire.

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