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Un scrutin particulier

Au plan strictement politique , ce rendez-vous électoral constitue un deuxième jalon dans le processus de changement voulu par le président de la République.

Les Algériens se sont rendus, hier, aux urnes pour se donner une nouvelle Assemblée populaire nationale qui sera composée de 407 députés et à qui reviendra la tâche du pouvoir législatif de «La nouvelle Algérie» pour les cinq prochaines années. Un rendez- vous bien particulier et pour plusieurs raisons. D'abord, au plan strictement politique: Ce rendez-vous électoral constitue en réalité, un deuxième jalon dans le processus de changement et «d'édification d'une Algérie démocratique plus proche du citoyen qu'avant», voulu par le président de la République en attendant la tenue des élections locales (APW et APC) avant la fin de l'année en cours. La première pierre angulaire de la démarche du président a été la révision constitutionnelle du 1er novembre dernier.
La deuxième particularité de ce rendez-vous est qu'il s'est déroulé dans le cadre de la nouvelle loi organique relative au régime électoral. Les dispositions de cette nouvelle loi visent la lutte contre l'emprise de l'argent sur l'opération du vote et stipulent que la campagne électorale se déroulera sous la loupe d'une commission indépendante auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections qui sera composée de représentants du Conseil d'Etat, de la Cour des comptes et de la Cour suprême. Une première en Algérie qui extrait le choix des électeurs de toute influence de l'argent.
Dans le même sillage, le même texte stipule que l'Etat assure la gratuité des salles, des affiches publicitaires et de leur impression au profit des jeunes candidats. L'autre particularité qui marque cette élection est qu'elle intervient dans un contexte de crise sanitaire qui est loin de s'estomper en Algérie.
Les chiffres communiqués ces trois derniers jours oscillent entre 270 et 300 cas, alors que la vaccination de masse vient à peine de démarrer. Pour éviter toute propagation de l'épidémie de Covid-19, l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a adopté un strict protocole sanitaire, imposé durant toute la campagne électorale jusqu'à hier, jour du scrutin.
Les mesures prises sont axées sur l'obligation du port du masque en toutes circonstances et le respect de la distanciation physique. L'Anie a insisté sur la nécessité d'éviter les poignées de main, les accolades et la distribution de boissons et de nourriture lors des meetings, de mettre à la disposition des participants du gel hydro-alcoolique, d'aérer les salles en permanence en laissant les portes et les fenêtres continuellement ouvertes et de nettoyer les salles après les meetings. Le nombre de concurrents à ces élections a également capté l'attention des observateurs.
Au total, 10 702 candidats au niveau des 58 wilayas ont pris part aux législatives. Plus encore, c'est pour la première fois dans l'histoire du pays que le nombre de listes de candidats indépendants a dépassé celui des partis politiques.
Ce qui a donné lieu à de nombreuses spéculations et craintes quant à l'orientation idéologique des candidats indépendants.
Enfin, une autre particularité est que les électeurs et les candidats doivent patienter encore 48 heures pour l'annonce des résultats provisoires du scrutin après la réception des procès-verbaux des commissions électorales des wilayas et de l'étranger.
Quant à la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, elle aura lieu dans un délai de 10 jours.

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