L'Expression

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Visite de Patrick Bruel en Algérie

Un ressourcement et de l'émerveillement

Un encensement naturel qui en dit long sur la nature de ce vaste pays qu'est l'Algérie et les valeurs universelles de son peuple.

Dans un entretien accordé à notre confrère Le Quotidien d'Oran, le célèbre chanteur franco-algérien Patrick Bruel raconte son émerveillement et sa fierté à la faveur d'un retour magique sur les lieux de sa naissance et de ses premiers balbutiements. Même s'il ne se souvient pas beaucoup, ou presque pas des détails, puisqu'il gagne la France alors qu'il n'avait que trois ans, Patrick Bruel avoue ressentir de l'émotion. C'est la patrie, sa terre, son air, ses senteurs et la gentillesse et l'hospitalité de ses gens, ses compatriotes. Sans pouvoir l'expliquer, Bruel confesse cette attraction qu'exerce l'Algérie sur lui. «C'est une autre dimension». Au fil des questions-réponses, on ressent cette osmose innée qui accompagne la visite du célèbre chanteur franco-algérien dans son pays de naissance, 60 années après. «C'est l'émotion qui finit par l'emporter», confie l'artiste à notre confrère. Bruel évoque une émotion immense, complexe et double où s'entremêlent les retrouvailles, la satisfaction et le ressourcement.
Face à l'émoi de sa mère qui a retrouvé ses espaces mémoriels, ses repères d'antan, son école, ses souvenirs probablement, encore vivaces, Patrick Bruel avoue son émerveillement. «... Les voyages les plus importants de ma vie, je les ai tous faits avec ma mère. Et celui-là est, de loin, le plus important. C'était impensable que je le fasse sans elle...», confie encore Bruel. Un encensement naturel qui en dit long sur la nature de ce vaste pays qu'est l'Algérie et les valeurs universelles qui animent son peuple, rompu aux principes du vivre-ensemble et de la cohabitation des civilisations, des religions, des hommes et des peuples. «Contrairement à ce qui est véhiculé çà et là, je suis très heureux depuis trois jours et je ne vois autour de moi que de la bienveillance, de la gentillesse, de l'amour. Merci d'être là», dira-t-il encore. «Au revoir Tlemcen! Merci pour cet accueil au-delà de mes espérances. Merci pour tous ces sourires et ces mots qui résonnent longtemps. Et puis merci pour cet immense cadeau fait à maman. Son bonheur et son émotion resteront gravés... Et maintenant, direction Oran», publie Patrick Bruel sur son compte Instagram. Et de confirmer, face, au journaliste du Quotidien d'Oran: «Ce qu'on a vécu, c'était au-delà des espérances. Une autre dimension. Je suis très heureux parce que maman a vécu un moment extraordinaire. Et puis, ça a confirmé ce dans quoi j'étais élevé». Il n'omettra pas de préciser son éducation familiale «dans l'amour de ce pays et dans le souvenir de mes grands-parents et de mes oncles. Ils m'ont toujours raconté et transmis la douceur du vivre-ensemble des communautés.» Il affirme également n'avoir pas «été élevé dans la rancoeur, la haine et la revanche. Donc j'arrive là déjà apaisé. Et je repars encore plus apaisé. C'est tellement joli ce qui se passe depuis trois jours. Une visite de l'apaisement et de la quiétude avec soi-même, avec les autres et face aux autres aussi. Une visite qui a eu le mérite de défaire tous les clichés et les idées reçues et véhiculées par certains milieux hostiles aux principes du vivre-ensemble et de cohabitation entre les peuples et les homme..»
Des clichés instamment et sciemment entretenus par certains milieux identifiés, et qu'on voudrait coller à tout jamais à l'image de l'Algérie. C'est le cas de ces intox hostiles relatives aux refus de visas de séjour en Algérie pour certains artistes et personnalités françaises. «Il n'y a jamais eu de ma part une vraie démarche en ce sens qui a été contrée... Jamais, au grand jamais. Pour preuve, la seule fois où j'ai fait une démarche à cet effet, ça a abouti sans problème et aujourd'hui je suis bien là, et avec ma mère en plus, dans mon pays natal que j'aime de tout mon coeur. Encore une fois, je vous affirme que l'Algérie ne m'a jamais refusé une demande d'entrée au pays», dévoile Patrick Benguigui aux lecteurs de notre confrère.
Au sujet du rapprochement entre l'Algérie et la France, Bruel salue ce pas positif entre les deux pays. «Vous savez, tout ce qui tend à rapprocher les gens, à parler, s'entendre et se comprendre, c'est de la bonne initiative... Nous sommes deux pays qui avons beaucoup à apprendre l'un de l'autre et à oeuvrer ensemble..», admettra-t-il. Une telle visite vient confirmer que l'Algérie refuse cette autarcie dans laquelle on voudrait bien la confiner. La voie empruntée par le pays, sous peu, confirme, si besoin est, que la tolérance et le vivre-ensemble sont les vertus du peuple algérien. 

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