L'Expression

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Centre anticancer de Constantine

Un projet dans un état comateux

Un chantier à ciel ouvert livré à l'humeur de la nature, depuis 17 ans.

Le site du projet d'extension du centre anti-cancer (CAC) du CHU Ben Badis, à Constantine, avait suscité de vives critiques. Le projet en question, dont les travaux ont été lancés en 2005, n'est qu'un bâtiment incomplet, lugubre même et qui donne des frissons. Un chantier à ciel ouvert livré à l'humeur de la nature, depuis 17 ans. En visite d'inspection sur les lieux, le wali, Abdelkhalek Sayouda, a dénoncé la lenteur du rythme des travaux. Aussi, a-t-il donné instruction d' «accélérer les travaux» tout en insistant sur «le respect des délais contractuels». Lors de cette visite, le chef de l'exécutif a exhorté le directeur de l'hôpital et le médecin principal du service de la radiothérapie d'«élaborer des rapports quotidiens sur le projet et sur le déroulement des travaux», assurant au même titre «qu'il effectuera des visites périodiques jusqu'à sa réalisation définitive». Le projet, dont L'Expression avait évoqué le problème, a été soulevé auparavent par le député Abdelkrim Benkhelaf. Ce dernier avait adressé une lettre urgente au ministre de la Santé pour exposer la situation déplorable dans laquelle se trouve le site du projet. Une situation inscrite dans la durée malgré l'affectation de financements importants, qui ont atteint 140 milliards de centimes, sans compter les coûts d'équipements stockés, qui sont rongés par la rouille. Le projet est resté à la traîne en dépit du passage de neuf ministres, huit directeurs généraux et six directeurs de la santé dans la wilaya depuis le lancement des travaux. Ce qui accentue la souffrance des malades. Néanmoins, le projet vient de bénéficier d'un nouveau souffle sur instruction du wali. C'est un immense espoir aussi bien pour les patients que pour le staff médical. Pour rappel, le précédent ministre de la Santé a, lors d'une visite dans la wilaya de Constantine, pris une série de mesures dont la mise fin aux fonctions de l'ancien directeur du CHU. Une décision qualifiée de suite logique au vu de la situation catastrophique dans laquelle se trouve l'une des plus importantes infrastructures sanitaires de la wilaya. Lors de sa visite, le ministre a été désagréablement surpris par l'état fâcheux et déplorable du CHU exprimant ainsi toute son indignation devant les caméras et la presse nationale.

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