Algérie-Corée du Sud
Un plan de formation sur le photovoltaïque
Il est également question d’explorer d’autres plans de développement entre les deux parties.
Les éléments de base devant concourir à la mise en place d’un écosystème national, favorable à l’émergence d’un véritable pôle des énergies renouvelables sont en phase d’être installés graduellement. Au fil des accords de coopération et des partenariats lancés, conjointement, avec de multiples institutions internationales, notamment européennes, le paysage institutionnel algérien est sur le point d’entamer sa mue, vers une nouvelle phase fonctionnelle et organisationnelle. C’est le cas avec cette formation, qualifiée d’importante par ses initiateurs, autour du thème de la production d’énergie photovoltaïque, dispensée par des experts de deux agences coréennes, dont l’Agence coréenne de coopération et développement (Koica) et la société coréenne de communauté rurale (KRC), apprend-on d’un communiqué diffusé par le Centre de développement des énergies renouvelables (Cder). La formation qui a débuté, hier à Alger, s’inscrit dans la perspective d’un renforcement des compétences nationales et l’élargissement des connaissances, entrant dans le cadre d’un partage d’expérience et un transfert de technologie, en termes de production d’énergie solaire, apprend-on également. Ces dernières années, l’Algérie multiplie les occasions et les chances d’accroître les compétences et les potentiels technologiques, en fructifiant et diversifiant les partenariats avec de multiples acteurs mondiaux. Pour ce qui est de la formation qui se déroule à Alger jusqu’au 6 novembre courant, elle concerne une vingtaine de personnes issues de trois institutions spécialisées du secteur, notamment le Centre de développement des énergies renouvelables (Cder), le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (Cerefe) et l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue), rapporte le communiqué du Cder. Cette formation qui s’appuie sur un ensemble d’outils didactiques et scientifiques, dont des séminaires sur le système coréen de certification de la qualité de la production d’énergie photovoltaïque et la technologie de qualité, comprend également la technique de « la rédaction du document conceptuel du projet (project concept paper, PCP) », à travers des séances dédiées, selon le communiqué. Cette nouvelle phase dans le plan de soutien aux compétences nationales, développement conjointement avec la partie coréenne, à travers des projets antécédents situés entre la période de 2021 à 2023, devra prendre en charge davantage d’aspects importants, tels que le développement des résultats de la formation pour les experts algériens en systèmes d’énergie photovoltaïque, qui en ont déjà bénéficié. Il est également question d’explorer d’autres plans de développement, à travers des panels de discussions approfondies entre experts des deux pays, en matière de contrôle qualité, notamment. Cela, à travers la visite d’une installation d’essai de production d’énergie photovoltaïque exploitée par le Cder en Algérie. Cette formation, en plus de renforcer les relations bilatérales entre l’Algérie et la Corée du Sud, ouvre de larges perspectives de partenariats et de collaboration, notamment en matière de développement des énergies nouvelles et renouvelables (EnR). Cela est d’autant plus important que l’Algérie entame un vaste programme en la matière, à même de changer la face de l’Afrique tout entière.