Glissements de terrain après les averses
Un phénomène récurrent à Tizi Ouzou
Les précipitations souvent accueillies avec satisfaction apportent leurs lots de désagrément.
Les pluies tombées récemment ont causé de nombreux glissements de terrain et fermeture de routes à travers les communes de la wilaya de Tizi Ouzou. À Azeffoun, c'est la RN 24 qui a été complètement fermée à la circulation au niveau du lieudit Tilmatine dans la commune de Sidi Khelifa. Un glissement de terrain est survenu dans la nuit de jeudi à vendredi empêchant les automobilistes de poursuivre leur route dans les deux sens, selon des témoignages recueillis sur place. En fait, toujours selon des citoyens riverains, le glissement de terrain n'est pas nouveau dans cette zone mais il existait déjà depuis bien longtemps. Ce sont les pluies tombées en averses qui ont provoqué le départ d'une bonne partie de ce dernier.
Sur les lieux, les services de la direction des travaux publics et les élus étaient déjà à pied d'oeuvre pour permettre d'abord le rétablissement de la circulation dans cet axe routier très fréquenté, avant d'élaborer un véritable plan de prise en charge de ce glissement de terrain afin d'y mettre un terme définitivement. À noter que cet axe routier longeant la zone côtière de la daïra d'Azeffoun est très important pour l'activité commerciale particulièrement et l'activité économique de manière générale. Ce tronçon est très fréquenté surtout durant la saison estivale. Ce qui fait que sa remise en état est urgente. Un cas parmi beaucoup d'autres constaté à travers les routes de la wilaya de Tizi Ouzou engendrant de grandes perturbations dans la circulation des personnes et des marchandises.
En fait, les dernières averses ont causé des fermetures de routes mais ce n'est pas un phénomène nouveau. Durant l'hiver qui vient juste de s'écouler, les automobilistes ont souffert à travers de nombreux endroits à cause de ces glissements de terrains et des enneigements. Ces dernières années, les fermetures de routes sont plus que jamais fréquentes à cause, notamment de la qualité des travaux réalisés, selon les citoyens qui n'ont d'ailleurs pas manqué de le souligner tout en appelant les services concernés à être plus regardants sur ce chapitre. La mauvaise qualité des travaux ne touche toutefois pas seulement les routes mais cause aussi des dommages à de nombreuses infrastructures.
À maintes reprises, la Sonelgaz avait alerté sur le phénomène des agressions subies par ses réseaux à travers plusieurs communes.
Les entreprises de réalisation des travaux publics sont souvent pointées du doigt dans notamment le chapitre de la remise en état lorsque les travaux sont achevés. Ce phénomène ne peut, en fait, trouver de solution si les services concernés ne contraignent pas les entreprises à effectuer ces derniers travaux avant de passer au paiement. C'est même un point très important des cahiers des charges signés par ces dernières avant l'entame des chantiers. En tout état de cause, ce chapitre particulièrement est de la responsabilité des élus locaux qui sont les représentants des citoyens et des entreprises et qui doivent veiller à leurs intérêts.