L'Expression

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Constantine

Un phénomène irréductible

Le commerce informel est des plus florissants. Un fléau encouragé par la hausse des prix. Preuve en est la prolifération des marchands ambulants agglutinés au niveau des grandes agglomérations urbaines, mais de manière anarchique. Exerçant dans l’illégalité, ces « commerçants » exposent des produits à bas prix au grand « bonheur » des petites bourses, mais aux conséquences indéfinies. C’est le revers de la médaille. Malgré les nombreuses initiatives des autorités de Constantine pour éradiquer ce fléau, ou du moins lui donner un cadre légal, le phénomène est toujours d’actualité. Pour échapper au fisc, les commerçants excellent en ruses et en manigances. L’informel est loin d’être l’apanage du commerce des fruits et légumes. Les produits vestimentaires, cosmétiques et autres accessoires sont de la partie. Pour échapper aux contrôles inopinés des services de police, ces « revendeurs », concentrés au centre-ville, à Sidi Mabrouk ou Messaoud-Boudjriou ex-Saint-Jean, se faufilent dans des petits passages séparant les constructions. Un état des lieux créant un désordre dans la ville. Certains entreposent leurs marchandises à l’intérieur des immeubles juxtaposant la rue pour éviter les contrôles et les saisies de police. L’autre désagrément subi par la population a trait aux tonnes de déchets que laissent ces commerçants derrière eux dont la propreté de l’environnement est loin d’être leur priorité, contrairement à leur bourse. Stationnant au milieu de la rue, ils vendent à la criée sans se soucier des contraintes engendrées pour la circulation, tandis que d’autres occupent carrément les perrons des magasins des commerçants légalement installés. Le phénomène demeure sans issue pour le moment en dépit des énormes efforts consentis par les autorités locales. Du fait que ces commerçants veulent être domiciliés dans un site où se concentre la population. De ce fait, le centre-ville est devenu invivable. Il n’est pas le seul. Les sorties et entrées des villes, notamment au niveau des communes comme à El Khroub, Aïn Smara et la nouvelle ville Ali-Mendjeli, sont devenues des marchées à ciel ouvert. Alors que la place du 1er-Novembre du centre-ville de Constantine est squattée par les cambistes. De la haute voltige en devises fortes.

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