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L’avocat Ali Boumendjel

Un grand humaniste engagé

Le chahid Ali Boumendjel est l'un des dirigeants politiques du nationalisme algérien. Né le 23 mai 1939 à Relizane, issu d'une famille originaire de Béni Yenni, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Ali Boumendjel est de la trempe de ces Algériens illustres, intellectuels rompus aux valeurs universelles de l'humanisme, de la générosité et du militantisme engagé en faveur des causes justes. De son père, instituteur et son frère Ahmed militant politique de la cause nationale aux côtés de Ferhat Abbas, le chahid Ali Boumendjel forgera son savoir et son instruction, et puisera son engagement politique.
C'est, inéluctablement, en intégrant l'institut de droit d'Alger, qu'Ali Boumendjel allait s'illustrer et se frayer un chemin dans le Mouvement national. Journaliste à L'Egalité, organe des Amis du manifeste et de la liberté, il marquera à tout jamais sa génération et celles d'après. Il laissera derrière lui un grand héritage fait de combats et d'engagements humanistes. Huit années après la naissance de l'Union démocratique du manifeste algérien UDMA, dont il faisait partie, Ali Boumendjel devient, après l'année 1954 l'avocat des nationalistes algériens et de la cause nationale. Son adhésion au Front de Libération nationale FLN en 1955, a eu le mérite de faire la jonction et la liaison entre les deux formations politiques. L'histoire retiendra le long discours prononcé par le défunt, lors du sommet mondial d'Helsinki en 1955, gorgé de valeurs et d'aspirations humanistes. En plein coeur de la bataille d'Alger, qui avait connu des exactions et des horreurs, il fut arrêté par les parachutistes français du sinistre Aussaresse, placé en détention à plusieurs endroits de la capitale, torturé puis assassiné le 23 mars 1957. Il avait été jeté par la fenêtre du sixième étage d'un centre de détention et de torture situé à El Biar.
Son assassinat avait été maquillé en suicide, sur ordre du sinistre général Aussaresse, qui a reconnu lui-même les faits, lors d'aveux sur la guerre d'Algérie.
Ali Boumendjel a laissé derrière lui quatre enfants et une femme, Malika, qui n'a jamais cessé de lutter pour faire éclater au grand jour la vérité au sujet de l'assassinat de son mari.

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