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L'Afrique a, désormais, sa propre plate-forme sociale

Un «Facebook» algérien est-il possible?

Il est vrai que Kingui Social reste insignifiant par rapport au géant mondial Facebook et autres, mais sa force réside dans les particularités qu'il offre aux différentes communautés africaines.

Est-il possible, aujourd'hui, de songer à mettre en place un réseau ou une plate-forme sociale semblable à Facebook, qui serait totalement algérienne ou africaine? L'idée, en tout cas, commence à germer dans l'esprit de plus en plus d'Algériens, ahuris par les tracas causés par ces réseaux sociaux planétaires envahissants et, surtout, destructeurs. La question est de nouveau remise au goût du jour, après les toutes récentes révélations de l'affaire «Facebook Files», des anciens employés de Facebook, qui viennent de livrer des témoignages poignants sur les pratiques de ce géant des réseaux mondiaux. Les griefs retenus contre ce géant de la Tech sont les choix délibérés et systématiques de la rentabilité au détriment de la sécurité. Celle des enfants et des adolescents cela s'entend.
Le président Tebboune, au cours d'une rencontre avec les représentants de la presse, avait clairement soutenu que «nous devrions fonder notre propre réseau social, propre aux Algériens», a-t-il déclaré, lors de cette entrevue périodique. En pleines guerre et instabilité politique, les maliens ont réussi à lancer un réseau social très intéressant, qui est en train de se frayer un chemin et pas des moindres, au sein de l'Afrique et de toute sa communauté établie à l'étranger. Il s'agit de Kingui Social qui est en passe de devenir le réseau social de l'Afrique entière.
Pourtant, rien ne prédestinait ces jeunes Maliens, versés dans les ventes en ligne, a priori, à devenir les précurseurs d'une plate-forme de réseau social à 100% africaine. Il est vrai que Kingui Social reste insignifiant par rapport aux géants mondiaux Facebook, Instagram ou encore Tweeter, Tik Tok ou autres, mais sa force réside dans les particularités qu'il offre aux différentes communautés africaines. Elles feront la différence avec le temps, qui sera certainement son allié. On le sait, en Algérie, ce ne sont pas les potentialités qui manquent, mais plutôt la dynamique ou plutôt le système qui serait à même de les enclencher vers un processus salvateur.
En effet, l'Algérie regorge de compétences et d'une mine de talents et de génies en technologies nouvelles, qui attendent d'être plongés dans une dynamique qui pourrait s'avérer payante, en matière de sécurité numérique.
Ces dernières années, les autorités algériennes affichent une prédisposition à toutes les propositions et les solutions à même de réaliser la transformation numérique qui contribuera à réduire le fossé technologique avec les grandes nations de ce monde.
Reste les mécanismes et les formules à trouver pour mettre en forme cette volonté politique et exploiter ce gisement de potentiels scientifiques avérés. Faut-il, pour cela, créer la Silicon Valley algérienne? Pourquoi pas? Nos génies s'en vont à l'étranger après avoir été formés dans les universités algériennes, pour se faire exploiter ailleurs par des pays et des organismes qui en tirent grandement profit. Ils sont des milliers de jeunes à avoir investi le monde des nouvelles technologies, d'autres, moins nombreux, ont opté pour les start-up, vu les facilités octroyées par l'État.
L'élan de la numérisation a également, vu l'entrée en lice de centaines de jeunes, qui ont fini par adopter la formule virtuelle des ventes ou des achats en ligne.
Une option en plein essor dans le pays, surtout après le confinement sanitaire dû à la Covid-19.
D'autres encore, férus de gadgets numériques et autres applications, sont omniprésents dans les portails des Play Store ou App store.
Des milliers d'applications 100% algériennes sont en vente en ligne dans ces portails, qui sont le fait de jeunes Algériens très ingénieux et très portés sur les nouvelles technologies.

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