L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Un exécutif de missions

Cette équipe est, en quasi-majorité, composée de personnalités apolitiques, principalement des experts et universitaires ainsi que de hauts cadres de l'administration.

Après une semaine de consultations avec les partis politiques et la société civile, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a rendu publique la liste de son gouvernement. Le nouvel Exécutif compte 33 membres, dont quatre femmes, avec 30 ministres et deux ministres délégués, auquel s'ajoute le secrétaire général du gouvernement. Cette équipe est, en quasi-majorité, composée de personnalités apolitiques, principalement issues de la société civile: des directeurs généraux, des experts et universitaires ainsi que de hauts cadres de l'administration.
Certains, bien que conscients de la complexité de la situation générale du pays, n'hésiteront pas à critiquer une «marginalisation» des partis politiques et un désaveu des résultats des élections. Le Premier ministre a décidé de limiter le nombre de portefeuilles ministériels confiés aux partis. En somme, un gouvernement de technocrates. En effet, la majorité des membres de l'Exécutif sont sans coloration politique. D'ailleurs, seuls Samai Moualfi, ministre de l'Environnement, et Hicham Sofiane Salawatchi, ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, du parti du Front de Libération nationale, sont issus de l'actuelle législature. Néanmoins, ils ne se sentiront pas dépaysés puisqu'ils retrouvent une ancienne connaissance en Ahmed Zeghdar, ministre de l'Industrie et président de la Commission des finances et du budget à la précédente Assemblée populaire nationale, également membre du FLN, au même titre que Wafa Chaâlal, ministre de la Culture et des Arts, députée RND dans la précédente législature. Ils seront accompagnés par l' enseignant-chercheur hospitalo-universitaire, Ziane Ben Attou, ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, malheureux candidat à la dernière députation sous la bannière du Mouvement El Moustakbal.
Les autres nouveaux membres sont issus du sérail ou de l'administration. Si certains ont déjà eu en charge un département ministériel, d'autres font leur entrée au gouvernement, mais avec un background dans la gestion de la chose publique. C'est le cas notamment de Karim Bibi Triki, ministre de la Poste et des Télécommunications, et récemment P-DG d'Algérie télécom, de Aïssa Bekkaï, ministre des Transports et ex-ministre délégué chargé du Commerce extérieur, du secrétaire général du ministère du Tourisme, de l'Artisanat et du Travail familial, Yacine Hammadi, promu au rang de ministre du secteur. De son côté, Karim Hasni en charge du ministère des Ressources en eau et de la Sécurité, devrait se retrouver comme un poisson dans l'eau pour avoir dirigé l'Office national de l'assainissement, avant de présider le conseil d'administration de la Seaal.
La tendance reste valable pour l'ancien directeur général de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas) Abderrahmane Lahfaya nommé ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
La composition de l'actuel Exécutif démontre la validité du choix de personnalités apolitiques capables d'intervenir rapidement et efficacement.
Un gouvernement devant être d'action, de réalisation, d'efficacité et de changement qui devra chercher des solutions innovantes, tout en tenant compte des moyens dont dispose le pays.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours