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Infrastructures scolaires

Un déficit criard à Béjaïa

Le non-lancement des programmes inscrits et le retard dans les projets en construction ont engendré la surcharge des classes.

La wilaya de Béjaïa enregistre un déficit criard en matière d’infrastructures scolaires, notamment au chef-lieu de wilaya. Du coup c’est le problème de la surcharge des classes qui refait surface, notamment dans les quartiers ayant connu des opérations de relogement.
Pourtant, ce ne sont pas les programmes qui manquent en matière d’inscription, c’est plutôt le lancement de ces derniers et leur suivi sur le terrain qui font défaut. Plusieurs programmes sectoriels arrachés au profit de la wilaya depuis au moins une dizaine d’années ne sont toujours pas lancés. Mieux, les programmes lancés connaissent un retard énorme. Peut-on accepter ou plutôt croire à un retard de plus de huit ans pour une école primaire au chef-lieu de wilaya. Pourtant c’est le cas pour la nouvelle école en construction à la cité « Base improse » située à moins de 500 mètres à vol d’oiseau du siège de la wilaya. Toujours au chef-lieu de wilaya, le nouveau lycée de Sidi Boudrahem connaît un retard inexcusable et inacceptable. L’aménagement d’une piste de 600 mètres linéaires et son raccordement au gaz naturel, deux petits problèmes qui n’ont pas permis à ce lycée d’ouvrir ses portes. Des retards, en somme, à imputer à la DEP, par ricochet à la wilaya de Béjaïa. Idem pour le nouveau CEM de Riki dans la daïra d’Akbou qui devait ouvrir ses portes l’année dernière, faute d’aménagement d’accès à cette école. Pourtant, tout est fin prêt à l’intérieur de l’établissement. Pour répondre aux attentes des parents d’élèves nouvellement installés dans ces quartiers, le secteur de l’éducation a besoin de renforcer sa capacité d’accueil par la construction, dans les plus brefs délais, de 15 écoles primaires, 14 collèges d’enseignement moyen (CEM) et de quatre lycées». À la nouvelle ville d’Ighzer Ouzarif, dans la commune de Oued Ghir, avec une cité de plus de 16 000 logements l’éducation a besoin au moins de quatre écoles primaires, trois CEM et deux lycées. Au chef-lieu de la wilaya, qui a vu des promotions immobilières pousser comme des champignons, les besoins en matière d’établissements scolaires sont encore très importants. Il est impératif de réaliser sept nouvelles écoles primaires, deux CEM et deux lycées pour satisfaire une demande dans les nouveaux quartiers.
L’école Roussel compte aujourd’hui plus de 1200 élèves, l’école la plus surchargée peut-être même au niveau national. Un chiffre qui dépasse tout entendement pédagogique. Est-il concevable de voir une cité, Tala Merkha en l’occurrence, avec 200 habitants sans école primaire et sans CEM. Idem pour la station balnéaire Boulimat-Aâch El Baz-Saket, un nouveau pôle urbain qui n’a bénéficié d’aucune inscription en infrastructures scolaires. Sans omettre les quartiers de Takli3t, Dar Djebel, Roussel, Aïn Sekhoune et autres. C’est dire que la situation s’annonce explosive pour les toutes prochaines années. Un sérieux, problème à prendre au sérieux loin des attitudes populistes et autres solutions de replâtrage.

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