zone de libre-échange africaine
Top départ des transactions
La Zone africaine de libre-échange commerciale est représentée par un PIB de 3,4 trillions de dollars.
Représentant la zone franche de libre- échange la plus importante au monde, la Zlecaf entre dans sa phase de lancement effective, à partir de ce 1er novembre. C'est ce qui ressort de la journée d'information tenue ce jeudi, par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, accompagné des ministres des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger, des Finances et des Transports. Il faut dire que la mise en oeuvre de cette zone a franchi plusieurs étapes cruciales, qui se sont articulées autour de la mise en place des mécanismes et des paradigmes de gestion, sur lesquels reposeront les termes des échanges et des investissements.
Ainsi, l'implication de l'Algérie depuis son adhésion s'est particulièrement basée sur le développement des axes stratégiques pour incarner l'un des acteurs clés de cet événement.
En un laps de temps relativement court, l déploiement de l'écolonomie sur le marché africain, s'est essentiellement basé sur la concrétisation des projets portant sur le développement des réseaux routiers, sur le renforcement des points frontaliers, d'un cadre juridique reflétant l'importance des nouvelles dispositions d'investissement et d'échanges commerciaux, et celle de la constitution d'une base logistique et de stockage conséquente, auxquels s'ajoutent l'ouverture des représentations bancaires et l'ouverture de nouvelles lignes aériennes vers les capitales africaines. Autrement dit, au-delà de l'importance de sa position stratégique, l'Algérie mise sur les nouveaux développements économiques et leurs résultats pour installer une réelle stratégie d'adhésion. Cette dernière s' est dûment appuyée sur l'importance du marché africain et le poids de la Zlecaf représentée par un PIB de 3,4 trillions de dollars.
L'objectif étant d'aboutir à un démantèlement tarifaire qui fait consensus auprès des différents acteurs en vue de conférer aux développements de l'économie intra africaine de connaître un meilleur essor. Dans cette configuration l'Algérie se trouve devant d'immenses opportunités pour développer des secteurs aussi importants que les exportations hors hydrocarbures, les start-up et les micro- entreprises. Des enjeux qui cadrent précisément avec les directions et les orientations retenues dans le cadre de la transition économique et du développement durable.
De plus, y contribuent des paramètres plus qu'intéressants en matière de création de richesses et d'emplois. Toute la problématique réside dans la constitution de réseaux d'information et de communication, à même de renseigner sur la nature des marches engagées, et sur l'importance du développement des produits et des investissements proposés dans le cadre des échanges.
L'étude de ces marchés et leur évaluation aidera à faciliter l'établissement des flux commerciaux et à conférer à la Zlecaf un fonctionnement en perpétuel développement. Dans ce sillage, il apparaît que tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce coup d'envoi le point de naissance d'une nouvelle ère économique africaine. Cette dernière s'apparente à la constitution d'un pôle économique régional de haute importance sur l'échiquier internationae, notamment à l'aube de l'émergence d'un nouvel ordre mondial, engendré par les derniers développements geostratégiques et les différentes crises qui ont touché les marchés de l'énergie et des matières premières et des services. D'où l'importance du positionnement de l'Algérie dans cette croissance inédite de l'économie africaine, et de ses capacités à saisir les perspectives qui en découlent.