Pour pallier le déficit hydrique dû au réchauffement climatique
Tebboune mise sur le dessalement
Le chef de l'État a ordonné la mise en place d'un plan généralisant les stations de dessalement de l'eau de mer sur tout le littoral.
L'eau, c'est la vie. Sans eau point de développement. Une question de Sécurité nationale. Pour résorber la crise de l'eau, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné d'accorder la priorité absolue aux projets de ressources en eau non conventionnelles afin de renforcer les réserves en eau potable, et rationaliser sa consommation. Intervenant, hier, en Conseil des ministres, le chef de l'État a ordonné la mise en place d'un plan généralisant les stations de dessalement de l'eau de mer sur tout le littoral du pays. Une option pour faire face aux aléas climatiques difficiles que traverse le monde. Mieux, le président Tebboune a ordonné la relance de tous les projets de stations d'épuration des eaux usées et leur exploitation, selon le communiqué des services de la présidence de la République. Des eaux devant être utilisées dans l'irrigation agricole au lieu des eaux souterraines. À cet égard, il a exhorté le gouvernement à intensifier un contrôle strict des licences d'exploitation des eaux souterraines pour irriguer les zones cultivées. À cet effet, le chef de l'État a ordonné l'imposition de peines maximales contre le forage non autorisé de puits et l'activation du rôle de la police de l'eau, pour contrôler l'exploitation de l'eau sur l'ensemble du territoire. Pour ce faire, le chef de l'État a mis en avant la nécessité pour le secteur de l'industrie d'accompagner les progrès réalisés dans ce domaine, en créant un environnement industriel spécialisé qui oeuvre à développer et à exploiter cette spécialisation, afin qu'elle devienne une composante supplémentaire dans le processus de l'économie nationale. Comme, il a insisté sur la mobilisation des services de l'Intérieur, des Ressources en eau, de l'Agriculture, de l'Industrie et de l'Environnement, pour établir un plan d'urgence, visant à édicter une nouvelle politique pour l'économie nationale de l'eau et la préservation de la richesse des eaux souterraines. L'instruction de Tebboune fait également état de l'urgence de créer, dans le cadre de la perspective de l'économie de l'eau et de la sécurité hydrique, des institutions novatrices spécialisées dans les techniques d'exploitation des eaux usées. L'autre instruction donnée a trait à la réalisation d'études scientifiques pour déterminer avec précision l'état des ressources en eau souterraine. Lors d'un précédent Conseil des ministres, le président Tebboune avait ordonné «la création d'une Agence nationale de supervision de la gestion des stations de dessalement de l'eau de mer, sous la tutelle du ministère de l'Énergie». Abordant les préparatifs du mois sacré de Ramadhan, le chef de l'État a sommé le gouvernement de faire en sorte que les produits de large consommation soient disponibles afin d'éviter toute pénurie.
Pour ce faire, le chef de l' État a instruit le gouvernement d'encourager les agriculteurs à vendre directement leurs produits aux consommateurs et à allouer des sites pour leurs activités pendant le mois de Ramadan. Dans cet ordre d'idées, il a ordonné au gouvernement de poursuivre la lutte contre la spéculation. Une lutte devant être menée durant toute l'année tout en dénonçant les spéculateurs et leurs projets à l'opinion publique. Concernant la prévention et à la lutte contre la traite des personnes, le chef de l'État a qualifié le projet de valeur ajoutée et un renforcement des textes juridiques dans le domaine de la protection des droits de l'homme.