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Oran

Tamazight pour tout le monde

«Des professeurs bénévoles de l’association Numidia prennent en charge les leçons d’initiation au tamazight», a affirmé Saïd Zamouche.

L'apprentissage de la langue amazighe n'est plus à ses premières lettres. Elle a franchi plusieurs étapes, son officialisation a fait d'elle une langue tant convoitée par ces Oranais et Oranaises érudits d'apprentissage et du savoir, mais également en quête de leur identité. Le Haut Commissariat à l'amazighité et l'association Numidia ont accompli les missions rentrant dans le cadre de la généralisation de la langue amazighe. C'est ce qu'a indiqué le président de l'association Numidia, Saïd Zamouche, expliquant que «le Haut Commissariat à l'amazighité, en coordination avec l'association culturelle, Numidia de la wilaya d'Oran, a ouvert cinq classes pour enseigner les rudiments de la langue amazighe. Il a ajouté que «le HCA a créé, dernièrement, en coordination avec l'association culturelle Numidia d'Oran, six classes, dont cinq destinées à l'alphabétisation pour enseigner les rudiments de la langue amazighe, notamment la prononciation et l'écriture, ainsi que la présentation de programmes d'enseignement». Et d'enchaîner en soulignant que «nous ambitionnons à enseigner aux personnes berbérophones à écrire le tifinagh et aux arabophones à parler et écrire le tamazight». La demande ne manque aucunement. En effet, les fichiers locaux font état d'une centaine de personnes inscrites pour les classes d'alphabétisation qui mémorisent les lettres principales permettant l'apprentissage de la langue amazighe. Ces derniers suivent leur cursus au niveau de l'école Ibn Tachefine et du siège de l'association, sis au centre-ville. La même source a ajouté que «chaque classe comprend entre 3 et 25 élèves», soulignant que «des professeurs bénévoles de l'association culturelle Numidia prennent en charge les leçons d'initiation au tamazight». «Les inscriptions sont ouvertes à tous ceux voulant apprendre le tamazight», a ajouté le président de l'association Numidia, Saïd Zamouche. Les festivités, célébrant l'avènement du Nouvel An amazigh, ont été clôturées dans la fin de journée de samedi. Au menu, plusieurs conférences ont été animées au niveau de la géante bibliothèque Sofia, par les chercheurs en histoire, Mme et M. Bilek et le professeur Halouane. Les intervenants sont revenus sur l'ancestralité de la civilisation amazighe et le rôle joué par les Amazighs, des siècles durant, dans plusieurs civilisations, notamment la civilisation, égyptienne, grecque et romaine. Si l'archéologue Mme Bilek est retournée très loin dans l'histoire de l'Afrique du Nord, cette dernière a fait un tour détaillé, argumenté par des faits et repères historiques incontournables, démontrant que «la civilisation amazighe remonte à plusieurs milliers d'années, en plus de son apport dans la civilisation pharaonique. Le conférencier, Hamid Bilek, a, pour sa part, abordé la question liée au développement touristique et économique, en prenant en compte le riche patrimoine historique de la civilisation amazighe. Parallèlement à l'exposition Yennayer 2972, qui a lieu jusqu'à la moitié du mois en cours au Centre des conventions Mohamed Benahmed d'Oran, à l'occasion de la célébration du Nouvel An amazigh, l'association culturelle Numidia a ouvert des ateliers d'enseignement du tamazight, avec l'utilisation de moyens technologiques modernes, indique-t-on de même source.

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