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La Covid-19 a diversifié les offres et impacté les prix

TAM renoue avec le tourisme

Seuls, en famille, ou entre amis, les Algériens n'hésitent plus à s'offrir une petite virée au fin fond du Sahara. Un moment magique au goût bien de chez nous...

«Tam» retrouve la joie du tourisme! Appareils photo à la main, habillés de «takakat», visage recouvert de «tagelmust» (chèches), ils écument les rues de Tamanrasset. Les vacanciers font leur grand retour dans la capitale de l'Ahaggar. En effet, la pandémie de Covid-19 a remis au goût du jour la destination Algérie, notamment le Sahara. La fermeture des frontières et les contraintes liées aux voyages font que de plus en plus d'Algériens choisissent d'aller s'offrir un bol d'air au sud du pays. Tamanrasset est l'une des destinations privilégiées de cette année. Seuls, en famille, ou entre amis, ils s'offrent une petite virée au fin fond de l'Algérie pour un dépaysement total. Sabrina, Amine et leurs amis sont un groupe qui ont choisi cette aventure pour aller fêter le Nouvel An berbère, Yennayer 2972. «Le fait qu'il tombe un mercredi, on a décidé de faire le pont pour jeudi, afin de nous offrir un long week-end pour décompresser de la pression du travail et de la capitale», soutiennent-ils avec un large sourire. «On a alors opté pour TAM afin de découvrir la beauté de cette destination et le romantisme de l'Assekrem», ont-ils ajouté. Au début, ils voulaient s'offrir une ou deux nuits à l'hôtel Tahat. «On a vu les photos sur les réseaux sociaux. On a été subjugué par sa beauté mais pour le Nouvel An berbère, il était complet», rapporte ce groupe qui est quand même allé profiter de la belle terrasse du café de cet hôtel. Ils se sont donnés à coeur joie pour prendre des selfies avec les décorations berbères, préparées pour l'occasion par le personnel de cet établissement. Toutefois, pour le séjour ils ont jeté leur dévolu sur l'auberge de jeunes «Caravansérail», avant d'aller bivouaquer dans le Sahara. Ils ne sont pas les seuls à avoir fait ce choix. Faycal, sa femme et ses deux enfants ont aussi décidé de tenter l'aventure du bivouac. «On a toujours rêvé de faire ça. On nous a donné le numéro de Fawzi, un guide local. On a passé une semaine dans le désert avant de finir en beauté notre séjour avec une nuit dans le luxe du Tahat», soutient-il non sans nous montrer fièrement les photos de leur séjour, particulièrement la belle soirée au niveau de l'Assekrem. «C'est le plus beau voyage de ma vie. Regardez les couleurs du ciel, la beauté du coucher du soleil. C'est véritablement le plus beau du monde», soutient celui que le froid de l'Assekrem n'a pas refroidi... «De plus, on apprend beaucoup de choses sur la richesse culturelle et l'histoire de notre pays. On a eu l'occasion de rencontrer des moines et de visiter l'Hermitage du père Charles de Foucauld», réplique son fils de 12 ans avec des yeux qui brillent de bonheur. Fouad est, lui, un habitué des lieux. Avec son groupe de randonneurs «sexagénaire» mais toujours aussi en forme, il vient bivouaquer chaque année à la même période à ce qu'il qualifie de son premier amour, «TAM l'enchanteresse». Il a remarqué qu'il y avait beaucoup plus de monde que les autres années. «C'est un bonheur pour moi de voir les Algériens venir découvrir la beauté de leur pays où lieu d'aller dépenser des millions à l'étranger», soutient cet amoureux de la destination Algérie. «La seule chose que je leur demande, c'est de ne pas dégrader la nature ou les sites historiques», souligne-t-il, invitant ses concitoyens à sauter le pas du «Sahara». Il faut dire que cette année, le Sud a le vent en poupe. Les agences de voyages qui ont grandement été impactéES par la Covid-19 se sont rabattus sur la destination Algérie, afin d'éviter de fermer boutique. Une aubaine pour le tourisme local. Surtout que la grande concurrence a fait baisser les prix, tout en proposant de nouvelles formules. C'est le cas, notamment avec le long week-end de 3 jours, qui permet à moins de 40000DA, un «exil» total en se retrouvant. «C'est comme si j'étais parti de Constantine depuis un mois», avoue Da Mohand qui jure de faire tout le Sahara avant de mourir. Les Algériens découvrent donc leur pays, une contrée aux mille merveilles... 

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