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Il a écopé d’un an de prison dont 6 mois avec sursis

Tabbou libre le 26 mars prochain

Le coordinateur de l’Union démocratique et sociale, l’UDS - parti non agréé-, Karim Tabbou, quittera la prison le 26 mars prochain.

Le verdict du tribunal de Sidi M’hamed est tombé, hier matin. Karim Tabbou est condamné à un an de prison, dont six mois avec sursis. Cette peine est assortie d’une amende de 50000 DA. Tabbou a été jugé pour les chefs d’inculpation d’atteinte au moral de l’armée et à l’unité nationale, ainsi que d’incitation à la violence. Ce verdict vient clore le procès qui s’est déroulé le 4 mars dernier. Il y a lieu de rappeler que le procureur de la République avait requis à l’encontre de l’ancien premier secrétaire du FFS une peine de 4 ans de prison de ferme et une amende de 200000 DA.
Comme lors du procès, plusieurs citoyens se sont rassemblés aux abords du tribunal pour y organiser un sit-in en signe de soutien à Karim Tabbou.
ses partisans qui s’attendaient certainement à un verdict plus clément, ont accueilli la décision du tribunal avec quelques appréhensions. Mais la joie de la prochaine libération de l’activiste après avoir purgé sa peine, a pris le dessus et la rue Abane Ramdane a vibré aux cris des citoyens venus soutenir Tabbou.
Plus que le verdict, jugé sévère par ses avocats, la nouvelle de l’accident de voiture du convoi qui conduisait Tabbou au tribunal a été très commenté sur place et sur les réseaux sociaux. Tout est parti de la publication d’un post sur la page facebook du Cnld. Celui-ci affirmait que sur la route menant de la prison de Koléa au tribunal de Sidi M’hamed, Karim Tabbou a été victime d’un accident de la circulation. Le rédacteur du post en question s’est empressé d’ajouter qu’il n’y avait aucun dommage, fort heureusement.
Pour rappel, Karim Tabbou a été placé une première fois sous mandat de dépôt, le 12 septembre 2019, par le juge d’instruction près le tribunal de Koléa pour le chef d’inculpation d’«atteinte au moral de l’armée», il a été remis en liberté le 25 septembre par la chambre d’accusation près la cour de Tipasa. Puis il sera arrêté une seconde fois, à son domicile, à peine 24h après sa libération, et présenté par-devant le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed (Alger), qui l’a placé en détention à la prison de Koléa.
Par ailleurs, lors de son procès, Karim Tabbou est revenu sur les conditions de son arrestation, révélant avoir «subi des maltraitances et des violences» au siège du centre d’investigations de Ben Aknoun, affirmant qu’il a été «frappé, insulté, humilié». Il précisera en outre que c’est son engagement politique qui a conduit non seulement à son arrestation, mais aussi à «l’acharnement de la justice contre sa personne». «Je suis jugé non pas en tant que citoyen, mais en qualité de chef d’un parti non agréé (UDS).Je refuse d’être poursuivi en ma qualité de militant politique par les services de sécurité, sous prétexte judiciaire. Cela fait de la justice un simple instrument entre les mains de l’Exécutif» a-t-il déclaré.

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