L'Expression

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Prétendu plan d’autonomie marocain

Sit-in devant l'ambassade de la RASD à Alger

L'Algérie n'a jamais changé sa position concernant la question du Sahara occidental.

Le siège de l'ambassade de la République sahraouie en Algérie a abrité un sit-in de solidarité avec le peuple frère. Le rendez-vous a été organisé en protestation contre le soutien de la France au plan d'autonomie marocain comme «seule base» de règlement au conflit du Sahara occidental dans le cadre de la prétendue souveraineté du Maroc. L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) en Algérie, Abdelkader Taleb, est le premier à avoir pris la parole. Dans son allocution, le diplomate a souligné que la position de la France «est contraire au droit international, la question sahraouie étant inscrite comme une question de décolonisation, dont le règlement se fait conformément à la résolution des Nations unies qui accorde aux peuples colonisés la liberté de décider de leur sort». «La position de l'Algérie, est en parfaite synergie avec la légalité internationale et les résolutions adoptées par l'Assemblée générale des Nations unies», a-t-il davantage souligné. Cela avant d'«exhorter tous les pays du monde à soutenir les peuples colonisés pour le recouvrement de leur souveraineté, en considérant le colonialisme comme un crime contre l'humanité». L'Algérie a toujours pris la défense des causes justes en Afrique et à travers le monde au niveau des forums internationaux. Pour le pays, le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination est inaliénable. Le soutien à la cause sahraouie reste un principe indissociable, voire un fondement de la politique de l'État algérien. L'Algérie n'a jamais changé sa position et elle ne la changera pas. Chose réaffirmée par les organisations de la société civile algérienne, ayant lu un communiqué dénonçant «l'attitude du gouvernement français et ses tentatives de porter atteinte à la stabilité de la région». Les mouvements de la société civile ont également exprimé leur position de soutien «aux droits «légitimes» du peuple sahraoui, sous la conduite du front Polisario, dirigé par son secrétaire général, Brahim Ghali, président de la Rasd». Le retrait de l'ambassadeur auprès de la République française avec effet immédiat représente la première réponse au soutien de la France au prétendu «plan d'autonomie» au Sahara occidental. La représentation diplomatique algérienne en France est du ressort d'un chargé d'affaires. Le retrait signifie que la crise diplomatique s'installerait dans la durée. Le sit-in n'est pas le premier évènement organisé sur le sol algérien, en soutien à la cause sahraouie. La Mecque des révolutionnaires avait abrité, il y a quelques jours, les travaux de la 12e édition de l'université d'été des cadres du Polisario. Le pays a en effet ouvert ses bras pour accueillir nos frères sahraouis conduits par le président Brahim Ghali. L'évènement a constitué une nouvelle tribune offerte à ce pays ami dont le territoire continue d'être occupé illégalement par le Makhzen. «Nous insistons encore une fois pour que l'ONU accélère la mise en oeuvre de son engagement à parachever la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, en faisant respecter l'application de sa Charte et de ses résolutions, et en protégeant les civils sans défense croupissant sous le joug de l'occupation», a déclaré le président sahraoui à la clôture des travaux de la 12e édition de l'université d'été des cadres du Front Polisario et de l'État sahraoui. Ghali a également appelé l'organisation internationale «à accélérer le processus devant permettre à la Minurso de parachever sa mission d'organisation du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, conformément au plan de règlement ONU-OUA de 1991, seul accord accepté et signé par les deux parties en conflit, le Front Polisario et le royaume du Maroc, et adopté à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU». L'Union européenne (UE) est appelée également à «s'abstenir de signer tout accord avec l'État d'occupation marocain, qui inclut les territoires, l'espace aérien ou encore les eaux territoriales du Sahara occidental», «d'autant plus qu'il s'agit», a-t-il poursuivi, «d'une violation flagrante du droit international, du droit international humanitaire et du droit européen, ce qui constitue également une participation directe à l'assassinat, au déplacement, à la répression, au blocus et au pillage des ressources naturelles subis par le peuple sahraoui».

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