L'Expression

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Quelle Assemblée aurons-nous le 12 juin?

Le scrutin devrait consacrer un Parlement fortement composé d’indépendants, porté par une mosaïque de partis islamistes…

Avant que le verdict ne tombe, les prévisions autour des législatives anticipées ont marqué le jour du déroulement du scrutin. La future Assemblée populaire nationale devrait connaître un changement inédit au niveau de sa composante politique. Dans une telle configuration, les heureux députés seront issus particulièrement des listes indépendantes et des partis islamistes dits modérés. En somme, des horizons politiques un peu différents de l'ancienne majorité, composée du FLN, du RND, de TAJ et du MPA. Les fins observateurs de la scène politique, prédisent que «la future APN sera dominée par les indépendants, qui ne disposent ni de programme électoral ni encore moins de réelle profondeur politique. Pour les partisans de cette tendance qui se dessine, le 13 juin, on aura une Assemblée patchwork où aucun parti n'aura la majorité, si relative soit-elle. Les partis qui siègeront à l'hémicycle seraient submergés par le nombre important des députés indépendants. Le scrutin devrait consacrer un Parlement fortement composé d'indépendants, porté par une nébuleuse de partis islamistes se réclamant des Frères musulmans à l'image du mouvement El Bina et du MSP. Ces élections, présentées comme cruciales, interviennent dans un climat marqué par une crise de confiance. L'ancienne configuration a la peau dure. La qualité des candidats n'est pas meilleure que lors des précédents rendez-vous. Il y a même un recul sur ce plan où les bouffons et la banalisation de la chose politique avaient atteint leur paroxysme. En tout état de cause les chefs des partis en lice s'accordent à dire que le taux de participation sera tiré vers le haut grâce à la mobilisation des membres de la famille proche et la solidarité tribale de chaque candidat, dont le nombre est qualifié d'«énorme». Par ailleurs, d'autresobservateurs y voient, cette fois-ci, un tapis rouge qui sera déroulé aux islamistes issus des Frères musulmans et la variante «soft». L'on estime que l'ascension et la promotion  de ces partis serait «inévitable». Adeptes de la stratégie d'«entrisme», presque tous les partis issus de cette tendance participent à cette échéance électorale. Pour certains, le boycott de partis démocrates et la déchéance des partis dits «nationalistes» ou «conservateurs» laisseront un boulevard grand ouvert aux islamistes.

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