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Salon de l’agriculture

Quel impact sur la modernisation?

L'Algérie a réussi à développer une certaine coopération avec des pays asiatiques.

Un salon international de l'agriculture se tiendra à la Safex, à Alger, du 11 au 14 octobre 2021, apprend-on auprès des organisateurs.
Le Sipsa Filaha Agro-Food, Salon international de l'agriculture, de l'élevage et de l'agro-industrie, est organisé par la fondation agricole Grfi Filaha, en collaboration avec le bureau français Business France.
Le Sipsa Filaha-2021, qui comprendra plusieurs axes d'activités et de filières agricoles diversifiées, notamment l'élevage et les cultures végétales, était initialement prévu du 3 au 7 juin 2021. Tout comme les précédents, le salon en question, censé représenter une réunion importante d'opportunités, ne semble pas tenir totalement ses engagements. Censé représenter un carrefour d'échanges et de fructification d'expériences et d'expertises technologiques innovantes, ce salon semble beaucoup plus profiter à l'écoulement de la marchandise étrangère.
Les entreprises étrangères participant à ces salons, relèguent au second plan toutes perspectives de partenariats et de coopération, en faveur d'un réel transfert de technologies et de savoir-faire au profit de l'agriculture algérienne. Du coup, l'utilité de telles manifestations, d'ordre économique et commercial, reste à prouver, d'un point de vue apport technologique et de valeur ajoutée pour un secteur en quête de relance et de renouveau.
Le président de la République avait, lors de son entretien périodique avec la presse nationale, fait état de l'intérêt primordial, accordé par l'Etat, au secteur de l'agriculture. Au sujet des perspectives de ce secteur, le président avait annoncé que «pour la première fois depuis l'indépendance, les revenus du secteur (agriculture) dépassent ceux des hydrocarbures, s'élevant à plus de 25 milliards de dollars». Une éclosion qui attend d'être accompagnée et soutenue par les différents acteurs et intervenants du secteur, notamment à travers la multiplication des partenariats et du volet de la coopération étrangère. Cela est d'autant plus névralgique, que l'économie mondiale a connu un taux important de ralentissement de son activité. Pour les entreprises asiatiques et européennes, notamment françaises, le marché algérien est une aubaine, du fait du plan de croissance de l'agriculture et de ses besoins, en matière de mécanisation et de machinisme. Ainsi, en matière d'investissements agricoles, l'Algérie a réussi à développer une certaine coopération avec des pays asiatiques, notamment le géant chinois et la Corée du Sud dans les domaines du transfert technologique autour de «la formation et du renforcement, par du matériel scientifique et technique, ainsi que le développement de techniques d'amélioration de la production, de la productivité et de la qualité des produits agricoles et de la pêche».
Certains pays européens ont également entamé des expériences de coopération matière d'ingénierie de la formation, la santé animale, la filière laitière, l'oléiculture, la sylvie-culture, et l'agroalimentaire». Mais cette collaboration n'a pas été payante, pour maintes raisons objectives et subjectives aussi. Or, la coopération bilatérale algéro-américaine dans ce domaine semble mieux fonctionner, notamment avec l'offre de bourses de formation dans les domaines de biotechnologie, bio-sécurité, gestion de l'eau, systèmes de production, politiques agricoles. Pourtant, pour les organisateurs de cet événement, censé être primordial et une opportunité de premier plan pour les opérateurs et les différents acteurs du secteur agricole en Algérie, «l'innovation agricole sera au coeur
de cette importante manifestation». On annonce, ainsi, la création d'un incubateur labellisé dédié aux start-up, dénommé Filaha Innov. Ce dernier offre tout «un réseau d'experts et de partenaires leaders, dans le but de gérer l'accompagnement et le développement des start-up du secteur de l'agriculture et de l'agro-industrie».
Le processus de modernisation et de mécanisation de l'agriculture algérienne requiert une demande accrue en partenariats et en programmes d'appuis technologiques.

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