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Ali Aoun à propos du médicament

«Priorité au marché interne»

Il a annoncé l’entrée prochaine d’une unité de production d’insuline qui viendra soutenir les unités déjà existantes

En matière de production de l'insuline et d'anticancéreux, le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, garde le cap. Il vient, en effet, en marge des 9emes Rencontres internationales de pharmacie d'Alger Ripa, de rappeler son mot d'ordre qu'il n'a cesse de marteler au cours des derniers mois, à savoir mettre les bouchées doubles dans la production de l'insuline et des anticancéreux. Ali Aoun qui a rencontré les acteurs du médicament à la faveur de cet événement, abrité par l'hôtel El Aurassi, a expliqué que cet effort de production visera la satisfaction exclusive des besoins nationaux en médicaments destinés au traitement des maladies chroniques et à l'oncologie.
Ali Aoun exige à ce titre de couvrir suffisamment les besoins nationaux, c'est à dire aller bien au-delà du seuil des 40% pour atteindre sans plus tarder la barre des 80%. Il a alors annoncé l'entrée prochaine d'une unité de production d'insuline et qui viendra soutenir les unités déjà existantes, dont celle de Boufarik, récemment entrée en production. Ali Aoun qui veut aller vite dans la production de l'insuline, notamment, traduit la volonté de l'État dont le dessein consiste à mettre fin au monopole exercé en matière d'approvisionnement en insuline. La production locale de l'insuline permettra de réduire la facture d'importation de ce médicament, qui varie entre 400 et 420 millions d'euros, permettant ainsi à l'Etat d'économiser 200 millions d'euros par an. A-t-il déjà eu à indiquer. Nonobstant l'impératif de couvrir les besoins du marché national et d'assurer la disponibilité des médicaments au citoyen en se basant sur la production locale, l'année 2023 sera également une année axée sur l'exportation,notamment vers les pays africains comme le Sénégal, le Bénin, la Mauritanie,le Togo, la Côte d'Ivoire et autres.
L'on annonce d'ailleurs, que l'Algérie sera présente en force au Forum de la pharmacie de Dakar, en juin prochain. Notons, par ailleurs, qu'une douzaine de pays a pris part à ces 9emes Rencontres internationales de la pharmacie d'Alger. Ce rendez-vous aura en outre l'occasion de concrétiser le jumelage entre les ordres de pharmaciens d'Algérie et de Côte d'Ivoire, ainsi que l'organisation d'une session de l'Inter-ordre des pharmaciens d'Afrique avec la participation de ces douze pays.
À la faveur de ces rencontres, des panels animés par des experts ont permis d'aborder différentes problématiques dont: «Comment amorcer la transition vers la pharmacie de demain? Quels sont les meilleures évolutions des pratiques pharmaceutiques à travers le monde et dont peut s'inspirer l'Algérie? Quelles solutions pour régler les problématiques d'accès aux produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux? Où en sommes-nous avec la numérisation des services en officines?». À ce titre, le thème de la numérisation a généreusement été abordé, avec à la clé l'évocation d'expériences réussies à travers le monde, à l'exemple de la Belgique et de certains pays nordiques. D'ores et déjà, 2023 sera l'année de la numérisation du secteur de la santé, a-t-on rappelé, en énumérant les vertus de cette digitalisation, dont la transparence, l'harmonisation des procédures de travail et l'amélioration aux produits pharmaceutiques et aux dispositifs médicaux.
Cette nouvelle édition a vu la participation des autorités sanitaires, des organisations professionnelles et syndicales, des ordres d'Afrique, d'Europe et d'Amérique du Nord, d'experts algériens et étrangers, des professionnels du secteur de la santé et de l'industrie pharmaceutique en présence de 1 500 pharmaciens toutes catégories d'exercice confondues.

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