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Hassani confirme la participation de son parti à la prochaine échéance électorale

Présidentielle : le MSP ouvre le bal

Le conseil consultatif du parti tiendra sa session ordinaire juste après le Ramadhan pour trancher sur cette question.

Le MSP participera à la prochaine élection présidentielle. C'est ce qu'a annoncé, hier, le président du parti Abdelali Hassani lors de son passage au forum du journal El Moudjahid. En réponse à une question portant sur la volonté annoncée de Abderrazak Makri de prendre part à l'élection présidentielle prochaine, Hassani a rétorqué que «c'est le parti qui présentera son candidat». Une pratique courante au sein de ce mouvement politique qui a toujours pris part à toutes les échéances électorales, à l'exception de la présidentielle du 12 décembre 2019. On se souvient de la présidentielle de 1995 qui a vu le défunt Mahfoud Nahnaf défendre les couleurs de son parti et parvenir à se hisser à la deuxième place, après Liamine Zeroual. Ce fut d'ailleurs, l'élection qui a installé le mouvement islamiste sur l'échiquier politique. Depuis, il a pris part à toutes les élections locales et parlementaires et parvenu à des scores très honorables qui lui ont valu des milliers d'élus locaux et nationaux.
Il n'y a donc plus de doute sur les intentions de ce parti. Il «sera certainement présent à cette échéance électorale», insiste son président. Cela est un fait acquis. En revanche, «le choix du candidat est du ressort non pas d'un quelconque individu, mais du conseil consultatif». C'est cette instance qui «tranchera sur proposition qui lui sera soumise dans ce sens par le bureau exécutif...», a-t-il appuyé.
Discipliné, le parti qui dispose d'une base stable et qui se recrute dans l'ensemble des catégories sociales, a su faire fonctionner la démocratie interne en s'imposant une alternance, jusque-là scrupuleusement respectée, au niveau de sa présidence. C'est sans doute cette discipline dans son fonctionnement qui lui a permis de nouer une alliance stratégique avec le FLN et le RND sous la présidence de Bouteflika. Dénommée d'ailleurs l'alliance présidentielle, cette configuration politique a permis au MSP d'intégrer le gouvernement et d'y gérer de nombreux secteurs, à l'image du Tourisme, du Commerce et de l'Industrie. Une riche expérience qui s'est terminée par un divorce à l'occasion des élections législatives de 2012, dans un contexte de printemps arabes qui a secoué plusieurs régimes de la région Mena. Cette sortie du gouvernement ne l'a pas dissocié de l'idée de l'alliance puisqu'il en a conclu une avec deux partis islamistes.
De cette riche expérience, le parti de feu Nahnah en tire quelques enseignements qui amènent son actuel président a plaidé en faveur de «l'instauration d'un partenariat politique en vue de mettre fin à l'allégeance politique ou la dépendance programmatique». Le MSP a donc retenu la leçon de sa participation à l'alliance présidentielle, estimant que cette configuration met les partis dans une posture où ils «se contentent d'adhérer à une coalition gouvernementale, sans qu'ils puissent imposer leur vision ou du moins une partie de leur programme.... ».
Aussi, Abdelali Hassani propose-t-il un nouveau deal, qui consiste, dit-il, en «un accord politique commun qui doit être trouvé entre le pouvoir en place et les partis politiques autour d'une présence dans des institutions officielles et les déférents centres de décision à même de construire une vision politique consensuelle pour faire face aux problèmes internes et défis externes...».
Ce pacte semble se dessiner, à bien comprendre le président du MSP qui retient dans les audiences que lui a accordées le chef de l' État, puisqu'il affirme avoir eu une écoute de la part du Président et pu s'exprimer sur les «fragilités et difficultés que connaît le front social et économique ainsi que la prolifération de certains fléaux sociaux à l'image du trafic de drogue...». Le chef du MSP a souligné que «le président de la République a mis en exergue, en cette occasion, les efforts déployés et les mesures d'ordre sociales prises par les pouvoirs publics...». En prenant acte des mesures prises pour la sauvegarde du pouvoir d'achat, il a soutenu que «ces mesures sont insuffisantes face à l'inflation galopante...». Un air de campagne électorale dans les propos du leader islamiste.
Tout en saluant la position constante de l'Algérie, il a fait remarquer qu' «il est le seul pays dans le Monde arabe et musulman ayant une position diplomatique non alignée...». Il a, en outre, déploré «la non-concordance sur le plan économique et financier, entre les statistiques officielles et celles données par les instances internationales à l'image du FMI et la Banque mondiale...etc.».

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