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Ahmed Attaf rencontre le Lord Tariq Ahmad de Wimbledon

Plusieurs dossiers passés au crible

Les deux ministres ont convenu de relancer le Groupe de travail conjoint pour le renforcement du cadre global de la coopération économique dans la perspective de bâtir un partenariat solide.

Ahmed Attaf a été reçu par son homologue britannique. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, s'est entretenu, vendredi dernier, avec le ministre d'État britannique aux Affaires étrangères, Lord Tariq Ahmad de Wimbledon. Cette rencontre a eu lieu dans le cadre de la visite officielle qu'il effectue à Londres pour représenter le président de la République Abdelmadjid Tebboune, à la cérémonie de couronnement de Sa Majesté le roi Charles III, qui a eu lieu, hier. «Les deux ministres ont eu des échanges très importants sur des questions d'intérêt commun», souligne le ministère des Affaires étrangères. Le Sahara occidental était au coeur des discussions. «Plusieurs questions d'intérêt commun ont été abordées, dont les développements enregistrés dans le traitement de la question du Sahara occidental», précisent les AE. La Grande-Bretagne a toujours soutenu les efforts menés par «l'ONU en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et acceptable qui aboutit à l'autodétermination du peuple sahraoui. En 2021, l'occupant marocain avait profité du «fameux tweet» de l'ex-président américain, Donald Trump, pour un quiproquo sur la position britannique. Elle avait vite été démentie par le Royaume-Uni qui assurait considérer le statut du Sahara occidental comme «indéterminé». Aujourd'hui, les choses semblent évoluer dans le bon sens avec l'arrivée d'un jeune Premier ministre au Downing Street. Surtout avec les grands chamboulements géopolitiques qui ont eu lieu après la crise ukrainienne. D'ailleurs, Lord Tariq Ahmad de Wimbledon s'est fendu d'un tweet très évocateur après sa rencontre avec Attaf. «Nous avons eu une discussion fructueuse sur le renforcement de la relation dans des domaines d'importance commune pour nos nations, notamment la sécurité et le commerce», a-t-il écrit sur son compte officiel. Ce qui démontre l'importance des intérêts communs qui allient Londres et Alger. De grandes choses sont en jeu. D'ailleurs, les deux ministres ont convenu de «relancer le Groupe de travail conjoint pour le renforcement du cadre global de la coopération économique dans la perspective de bâtir un partenariat solide qui soit à la hauteur des potentialités économiques et humaines des deux pays». En prévision de la prochaine session du dialogue stratégique algéro-britannique, l'entretien entre les deux ministres a aussi donné lieu à un échange de vues sur plusieurs questions d'intérêt commun, dont, notamment les situations au Mali, en Libye et dans l'espace sahélo-saharien. «La détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire au Soudan a été également abordée à la lumière des efforts en cours visant à faire cesser les hostilités militaires et à promouvoir une solution politique et durable à la crise dans ce pays», ajoute le communiqué du ministère des Affaires étrangères. Il faut souligner que les relations entre l'Algérie et la Grande-Bretagne sont solides et durables sur le plan politique et économique, avec une longue histoire partagée entre les deux pays. Les Algériens se souviennent encore de la visite de la reine Élisabeth II en Algérie en octobre 1980, deux semaines après le tremblement de terre de la ville de Chlef. Elle avait même rendu visite aux victimes à l'hôpital. Avec l'arrivée du roi Charles III, de nouvelles perspectives et un renforcement de ces relations sont attendus. Les ministres ont exprimé leur satisfaction quant à l'évolution prometteuse de ces relations et ont convenu de bâtir un partenariat solide et durable. Une nouvelle page s'ouvre avec de grandes perspectives économiques...

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