Plus de la moitié du trafic vient de l'ouest du pays

Plus de la moitié des quantités de drogue qui pénètre sur le territoire national, arrive de chez notre voisin de l'Ouest, le Maroc. Une réalité qui se confirme chaque année, à travers des chiffres de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt).
Ce n'est un secret pour personne et les rapports internationaux n'ont cessé de le confirmer, au même titre que le rapport de l'ANP; la politique du Maroc consiste à frapper l'Algérie dans son élément le plus précieux, en l'occurrence la jeunesse, en inondant le territoire algérien de drogue en tous genres. Une politique qui vise la stabilité de l'Algérie et qui rejoint le lot d'agressions et d'attaques incessantes contre l'Algérie, qui lui ont valu finalement, la rupture des relations diplomatiques et la fermeture de l'espace aérien.
Cela étant, l'axe mafieux que représentent les réseaux de narcotrafiquants marocains, continuera d'alimenter les plans sournois du Makhzen et son obstination à mettre l'Algérie à genoux, et ce dans le souci de servir les ambitions de ses maîtres et de ses nouveaux alliés, en l'occurrence l'entité sioniste et les puissances impérialistes, qui s'offusquent du soutien indéfectible de l'Algérie aux causes justes dans la région et dans le monde, notamment celle du Sahara occidental. Encore une fois, le Makhzen s'est heurté à la fermeté de l'Algérie et à la réaffirmation de ses positions par des décisions fortes, mais aussi à travers la force de frappe des services de l'ANP et de la Gendarmerie nationale.
En réalité, la tolérance du narcotrafic au Maroc est, en plus d'une stratégie de perturbation dans toute la région, un moyen efficace pour le Makhzen de maquiller la situation de misère et de profonde déchéance sociale. Reconnu comme l'un des plus grands producteurs de cannabis dans le monde, il est clair qu'il représente une menace permanente pour l'Algérie.
À ce titre, la lutte contre cette forme sournoise d'invasion s'intensifie et fait état selon l'Office qui précise dans son rapport, qu'un total de «36, 7 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant le premier semestre de l'année 2021, dont 51,40% dans la région ouest du pays. Alors que la quantité de résine de cannabis saisie durant cette période de référence a enregistré une baisse de 19,36% par rapport à la même période de l'année 2020», le même rapport fait état d'une hausse de saisie des drogues dures, soit «120,608 grammes d'héroïne, au lieu de 33,159 grammes durant le premier semestre de 2020, contre une saisie de 497120,439 grammes de cocaïne, au lieu de 10106,119 grammes, durant la même période». Même constat pour les substances psychotropes, soit une hausse, passant de 1975140 à
2494624 comprimés, durant cette même période, soit une augmentation de 26,30%».
Une situation qui a généré l'implication de «34309 individus qui ont été impliqués dans des affaires liées à la drogue, en hausse de 1,27%, dont 96 étrangers, selon le même bilan qui fait état de 809 personnes en fuite, soit sur un total de ces affaires traitées, 8189 sont liées au trafic illicite de drogue, 18911 autres affaires relatives à la détention et à l'usage de drogue et 17 affaires sont liées à la culture de drogues (cannabis et opium)», et ce sur 27117 affaires traitées par les services de lutte, contre 27579 affaires traitées à la même période de l'année 2020, soit une baisse de 1,68%.