L'Expression

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Sommet de la ligue arabe à alger

Pas avant le ramadhan

Houssam Zaki a fait montre d’un scepticisme à peine voilé qui en dit long sur le chemin qui reste à parcourir pour réaliser l’objectif du Sommet.

Le Sommet arabe d'Alger n'aura pas lieu en mars prochain. Le secrétaire général adjoint, directeur du bureau du secrétaire général de la Ligue arabe, Houssam Zaki, a exclu cette hyothèse, lors d'une conférence de presse animée, mercredi dernier, à Alger. Venu inspecter les moyens déployés par l'Algérie pour l'organisation dudit Sommet, Houssam Zaki a indiqué que la date de la réunion sera arrêtée en concertation entre l'Algérie et le SG de la Ligue arabe. Le haut fonctionnaire de la Ligue arabe a fixé le jour de l'annonce du Sommet au 9 mars prochain, lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, au Caire. Il donnera une autre indication pour situer le rendez-vous des ministres arabes à Alger pour après le printemps. «Ce qui est certain c'est que le Sommet ne sera pas tenu avant le mois sacré du Ramadhan, en avril prochain», a-t-il révélé. L'Algérie qui accueillera ce 31e rendez-vous des chefs d'État arabes devra convaincre les autres pays membres de l'ordre du jour. En effet, Houssam Zaki a annoncé qu'il reviendra aux ministres des Affaires étrangères de l'élaborer. En somme, tout se jouera le 9 mars prochain au Caire. Il reste que, malgré les divergences entre les capitales arabes sur la suite à donner à l'opération de normalisation avec Israël et la récupération par la Syrie de son siège, le succès du prochain Sommet est toujours une option retenue par le chef de la délégation de la Ligue arabe. Il a, à ce propos, formulé le voeu de voir le sommet d'Alger rétablir «la cohésion, la solidarité et l'entraide arabes à un moment où la région connaît de nombreuses crises». À cet optimisme très diplomatique, Houssam Zaki émet un bémol, tout aussi diplomatique, sur l'ambition de l'Algérie de «réunifier les Arabes». Il a répondu à cette option sur laquelle repose l'ambition algérienne, que la question n'est pas simple, «car nécessitant une préparation, des contacts et de nombreux dialogues. Si nous parvenons à réunir toutes ces conditions, nous obtiendrons un résultat positif». Un scepticisme à peine voilé qui en dit long sur le chemin qui reste à parcourir pour réaliser l'objectif du Sommet. Il n'en demeure pas moins, estime le haut fonctionnaire, que «l'Algérie est en mesure de contribuer à la réalisation de cet objectif grâce à sa diplomatie active». Celle-ci qui place la Palestine en tête de liste de ses préoccupations, se voit répondre qu'il est nécessaire de «trouver une méthode pour soutenir les frères palestiniens dans leur lutte en vue d'établir un État palestinien indépendant». Une «méthode» qui prenne en considération les trahisons de certains États et la politique colonialiste d'Israël. En tout cas, l'Algérie compte ressortir le plan saoudien, «la paix contre la terre», déjà adopté par les pays arabes.
Cela au plan politique, sur les questions organisationnelles, le chef de la délégation de la Ligue arabe s'adressant à l'Algérie, a exprimé sa satisfaction quant aux «moyens mobilisés par l'Algérie pour la réussite du prochain Sommet arabe, fortement appréciés par la commission chargée de l'organisation». La délégation reviendra au Caire avec «beaucoup d'idées positives» sur ces préparatifs, a-t-il ajouté. 

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