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En dépit d'un mandat d'arrêt international contre lui

Ould Kaddour aurait été libéré sous caution

Une affaire qui risque d'envenimer davantage les relations algéro-émiraties et d'aggraver les frictions entre les deux pays.

L'ancien président-directeur général du groupe Sonatrach Abdelmoumen Ould-Kaddour a été libéré sous caution contre une somme équivalente à 300 000 dollars. L'information a été rapporté par des sites électroniques. Une caution qui lui permet de quitter la prison après avoir été arrêté, la semaine dernière, aux Emirats arabes unis. Pour rappel, Ould Kaddour a été arrêté par la police de l'air et des frontières émiratie à l'aéroport de Dubai où il faisait escale en provenance de Paris pour se rendre à Mascate à (Oman). Il est le principal accusé dans l'affaire de l'achat controversé de la raffinerie Augusta, en Italie. Une raffinerie vieille de 70 ans acquise pour un montant de 725 millions de dollars.
L'ex-premier responsable de Sonatrach était sous mandat d'arrêt international, émis par le pôle pénal économique et financier qui a ouvert une enquête sur l'affaire de la raffinerie Augusta, comme révélé par le Premier ministre Abdelaziz Djerad le 24 février dernier à partir de Hassi R'mel, à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et du 65e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Il est accusé dans l'affaire de rachat de la raffinerie Augusta en Italie en 2018. Lors de son passage à la tête de Brown & Root-Condor (BRC), un joint-venture algéro-américain détenu à hauteur de 51% par Sonatrach et 49% par Haliburton, Ould Kaddour a été poursuivi pour «divulgation d'un document classé secret-défense». Il écopa de 30 mois de prison ferme. Il quittera la prison en mars 2009 après avoir bénéficié d'une liberté conditionnelle. Aujourd'hui, alors que la vox populi attendait son extradition en Algérie, conformément à un accord judiciaire signé en 2003 entre l'Algérie et les Emirats arabes unis, portant, notamment sur l'exequatur et l'extradition, voilà que la presse électronique annonce sa libération sous caution. Pour le moment il n'y a aucune confirmation officielle de la libération sous caution de Ould Kaddour, mais si l'information est avérée cela risque de créer une tension diplomatique entre Alger et Dubai. De l'eau dans le gaz. Dans l'affirmatif, cette affaire risque d'envenimer davantage les relations algéro-émiraties et d'aggraver les frictions entre les deux pays.
Les sujets de friction entre les deux pays se sont multipliés ces derniers mois. Des relations qui sont passées de l'amitié à la brouille au lendemain de la décision unilatérale des Emirtas arabes unis de suspendre la délivrance de visas à 13 pays dont l'Algérie. Un épisode qui marque un changement notable dans les relations historiques entre Alger et Abou Dhabi. C'est qu'entre les deux capitales, les sujets qui fâchent se succèdent. Sahara occidental, normalisation avec Israël ou encore dossier libyen. Autant de dossiers, auxquels vient se greffer la libération sous caution de Ould Kaddour, à même de provoquer malaise, incompréhension et distanciation entre Alger et Abou Dhabi. Des relations qui risquent d'être mises en berne jusqu'au prochain dégel.

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