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Aviculture

On se prépare pour le mois sacré

Le ministre de l’Agriculture rencontre les membres de la Fédération des aviculteurs (Fnav).

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, a présidé une rencontre de coordination avec les membres de la Fédération nationale des aviculteurs (Fnav) pour débattre de plusieurs thèmes liés à l’organisation de la filière avicole et à l’approvisionnement du marché durant le prochain mois de Ramadhan.
Cette rencontre, qui s’est déroulée, lundi dernier, en présence de cadres centraux du ministère fait partie du dialogue et de la coordination constante engagée entre les acteurs dans les différentes filières agricoles, précise-t-on auprès des participants.
La rencontre a été ponctuée par « le débat de plusieurs thèmes liés à l’organisation de la filière avicole qui connaît actuellement une stabilité en termes de production et de prix, en sus de l’approvisionnement du marché durant le mois de Ramadhan ».
Un petit rappel des prix du poulet sur les étals des marchés, nous laisse pantois. En effet, en 2023, le prix du poulet oscillait entre 780 et 980 DA le kilogramme (kg). Cependant, au début de l’année 2025, les tarifs des viandes blanches affichent une nette baisse, un changement visible dans les boucheries et les marchés.
Après une période « prolongée » de hausse, une accalmie relative vint soulager, ne serait-ce qu’un peu, le pouvoir d’achat des consommateurs. Le prix du de poulet passe ainsi à 250 DA/kg sur le marché de gros. Cette diminution appréciable n’est intervenue qu’après une période marquée par une baisse de la production, fruit de la prudence affichée des éleveurs, échaudés par des pertes financières importantes. Si cette réduction des prix est perçue comme positive pour les consommateurs, les producteurs, quant à eux, continuent de faire face à des défis complexes concernant le rendement de leur activité.
À l’approche du mois de Ramadhan 2025,le secteur avicole est confronté à un enjeu majeur qui consiste à garantir la disponibilité et à maîtriser le coût des matières premières indispensables à la production de viandes blanches.
Selon , président de la Fnav, la baisse des prix s’explique « essentiellement » par une augmentation de l’offre. Après une fin d’année 2024 marquée par une forte hausse des prix, la production a progressivement repris, incitant les éleveurs à revenir sur le marché en entraînant une légère baisse des prix. Ainsi, « le mois dernier, les prix avaient fortement grimpé en raison d’une baisse de la production, elle-même liée aux pertes financières subies par les éleveurs », a-t-il déclaré à un média national. Cependant, à l’approche du Ramadhan 2025, une accalmie notable se fait sentir sur le marché de la volaille, notamment pour le poulet.
Malgré cette amélioration de l’offre, les coûts de production restent élevés, ce qui constitue un défi majeur pour les éleveurs. souligne que le prix des matières premières d’alimentation de la volaille, comme le soja et le maïs, continue de représenter un obstacle important.
« Les coûts de production restent élevés malgré la baisse du prix du poulet. Par exemple, le prix des poussins a diminué, passant de 170 DA à 120 DA, mais cela ne suffit pas à compenser la hausse des prix des aliments pour volaille », a-t-il précisé.
Un autre point crucial concerne l’accès aux vaccins contre les maladies aviaires, qui peuvent gravement affecter les élevages. Toujours selon , il est essentiel que les éleveurs disposent d’un accès facilité à ces vaccins afin de prévenir les épidémies, un enjeu clé pour garantir la stabilité du marché.

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