L'Expression

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On ne renoncera pas!

En Algérie, que ce soit pour le politique ou le simple citoyen, la Palestine est sacrée et sa cause restera la mère des causes.

L'Algérie a toujours été et demeure un des premiers et meilleurs soutiens à la cause palestinienne et s'est toujours sacrifiée pour les Palestiniens sans fanfare, ce qui lui a valu de nombreuses animosités dans le monde. Depuis de longues années, loin des projecteurs, l'Algérie verse environ 55 millions de dollars annuellement à la cause palestinienne non sans lui fournir des aides en tous genres. Historiquement, c'est aussi depuis Alger que l'ancien président palestinien Yasser Arafat avait proclamé la création de l'Etat de Palestine le 15 novembre 1988. L'Algérie est devenue le premier pays au monde à le reconnaître en établissant officiellement des relations diplomatiques complètes le 18 décembre 1988. C'est aussi grâce à une demande algérienne introduite en 2011 à l'ONU que la Palestine a accédé à l'Unesco avant d'être admise, l'année suivante, comme Etat observateur, non membre de l'ONU. Mais au-delà de toutes ces actions menées par la diplomatie algérienne, il y a une réalité plus forte, en Algérie que ce soit pour le politique ou le simple citoyen, la cause palestinienne est aussi importante que ce qu'a été la guerre de Libération nationale. Pour les chefs de l'Etat, de Boumediene à Tebboune «l'Algérie est, sera et restera aux côtés des Palestiniens». Dernièrement, le président l'a encore rappelé en affirmant que «la Palestine est pour l'Algérie et son peuple une cause sacrée». Dans son allocution à l'occasion du débat général marquant les travaux de la 75e Assemblée générale ordinaire des Nations unies, il ajoutera «c'est pour nous la mère des causes». Et de poursuivre: «Nous réaffirmons notre soutien indéfectible pour le peuple palestinien, sa cause juste et son droit inaliénable qui ne peut faire l'objet de marchandage à l'édification de son Etat indépendant et souverain, avec pour capitale El Qods el charif.» Dans la foulée de la normalisation des relations entre des Etats arabes et l'entité sioniste, le président avait, dans une interview à El Jazeera, rappelé à l'adresse de ceux qui ont trahi la cause palestinienne, l'accord conclu dans le cadre de la Ligue arabe sur la base du principe de «la terre contre la paix» et dit «il n'y a hélas aujourd'hui ni paix ni terre, d'où les interrogations sur l'utilité de la normalisation». Il avait déploré «l'empressement pour la normalisation (avec l'entité sioniste), à laquelle nous ne prendrons jamais part». La semaine dernière, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, c'est à l'adresse de ces pays arabes et toute la communauté internationale que le président a lancé un appel pour que chacun assume sa responsabilité historique envers les manoeuvres de l'occupation sioniste visant à compromettre le projet d'édification de l'Etat palestinien souverain. Outre les hautes autorités du pays, la Palestine est l'une des causes fédératrices du peuple. Elle fait l'unanimité. Que ce soit dans les stades, les manifestations sportives ou encore les marches du Hirak, le drapeau palestinien a toujours flotté dans le ciel bien haut, porté par une main algérienne. Les Palestiniens, eux-mêmes, témoignent de ce soutien indéfectible et en reconnaissance, ils n'ont pas manqué d'honorer, en 2020, le président Tebboune en le distinguant personnalité de l'année par la fondation palestinienne «Lady of the Earth Foundation». Hier et comme ultime reconnaissance à l'Algérie qui se retrouve aujourd'hui menacée à ses frontières par le péril sioniste, aidé par un royaume traître, c'est le président Mahmoud Abbas qui a effectué une visite d'Etat dans le pays.

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