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Tizi Ouzou

On compte sur les marchés de proximité

De plus en plus de personnes ne cèdent plus au chant des sirènes qui profitent beaucoup plus aux «faiseurs de pénuries».

Prévision d’importation de viandes et autres produits largement demandés, ouverture de marchés de proximité et autres mesures coercitives contre les probables infractions contre la législation commerciale. Les citoyens croient réellement à un mois de Ramadhan paisible. Le mois sacré pointe déjà à l’horizon. Les ménages s’y préparent déjà activement tant en matière de bourse qu’en matière d’approvisionnement en produits alimentaires. Les marchés de la wilaya de Tizi Ouzou frémissent déjà à l’ambiance de cette occasion. En fait, dans les plus importants marchés de la wilaya, à l’instar de celui de Draâ Ben Khedda, ville commerçante par excellence, les ménages lorgnent déjà du côté des vendeurs de viandes blanches d’abord et rouge par la suite. C’est tout à fait logique car pendant ce mois, l’écrasante majorité des familles achète en priorité les viandes  blanches pour leur prix plus abordable.  Ce n’est qu’une fois, cette catégorie de viandes est stockée que les ménages sont rassurés. S’ensuit après la viande rouge. Quelques personnes interrogées sur ce grand marché situé dans cette ville distante de 10 Kms à l’Ouest du chef-lieu de wilaya affirment d’ailleurs avoir entamé les achats pour ne pas tomber dans le « panneau des pénuries ».  « Cette année, je pense que les choses iront bien. De toute façon, mieux que l’année passée. Quand je vois toutes les mesures prises déjà par le gouvernement, j’ose espérer un Ramadhan paisible », augure une dame. D’autres personnes n’hésitent pas non plus à dire que les prix n’ont pas évolué par rapport à l’année dernière. Du côté de la ville de Tizi Ouzou, les ménages comptent beaucoup sur les marchés de proximité prévus à travers la ville des Genêts. « Je crois que la multiplication des marchés de proximité  a enlevé le tapis sous les pieds des « faiseurs de pénuries ». Ces deux dernières années, nous avons pu passer un Ramadhan paisible malgré quelques manques. Cette année, je crois que ce sera encore meilleur avec toutes les mesures annoncées », affirme un homme à la cinquantaine, rencontré dans le marché couvert situé au centre de la ville de Tiz iOuzou. En fait, si les pénuries des produits alimentaires ne font plus peur aux ménages, il n’en demeure pas mpins que ces derniers  ont encore un autre souci, à savoir les habits de l’Aïd   El  Fitr . Habiller ses enfants après un mois de Ramadhan qui aura rendu très légères les bourses est une tâche difficile  pour les ménages   aux revenus moyens.  « Pour vous dire, moi, je commence par acheter les vêtements à mes enfants, après je me mets à acheter les produits alimentaires. Je préfère manquer de manger que de ne pas donner des moments de joie à mes              enfants », se confie un autre citoyen de la ville des Genêts.

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