L'Expression

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Le chef d’état-major Saïd Chanegriha

«Nos ennemis agissent dans l’ombre»

«Si nous sommes sortis victorieux de la bataille de l’indépendance, avions remporté celle du terrorisme, cela ne représente qu’une nouvelle arme en notre possession.»

Présidant la cérémonie d'installation du nouveau commandant de la 2e Région militaire à Oran, le général-major Mohamed Tayeb Berakni, le chef d'état- major de l'ANP, Saïd Chanegriha, a affirmé, dans une allocution que « notre nouvelle bataille a trait à la préservation de notre identité nationale». Pour étayer ses propos, le général d'armée soulignera que «l'histoire des peuples n'est qu'un enchaînement de batailles qui se succèdent, triomphant d'une bataille pour s'engager dans une autre, étant armés de quoi mener cette nouvelle bataille et la remporter». À l'évidence, ajoute-t-il, «si nous sommes sortis victorieux de la bataille de l'indépendance, avions remporté celle du terrorisme, cela ne représente qu'une nouvelle arme en notre possession». Une arme, affirme-t-il, que «nous devons valoriser et employer avec intelligence et perspicacité afin de mener une nouvelle bataille». Une bataille aussi importante que les précédentes, estime-t-il, «celle de préserver notre identité nationale et rester d'aplomb dans un monde instable». Explicitant sa pensée, le général d'armée atteste que «la bataille d'aujourd'hui, celle de la libération des esprits des périls de la soumission intellectuelle et des machinations qui ciblent les fondements de l'identité nationale, est certainement plus pénible et plus difficile» du «fait que l'ennemi fait recours à des méthodes sournoises» et «sévit dans l'ombre» en faisant recours à «des pratiques sournoises et perfides visant à briser la volonté des peuples et à maintenir les facteurs de leur sous-développement pour mieux les soumettre et continuer à piller leurs richesses et leurs ressources». Pour le général d'armée, ces «comploteurs» se cachent «derrière des prétextes et des slogans mensongers, mettant à profit l'évolution accélérée des technologies de l'information et de la communication qui ont fait tomber toute frontière entre les États et modifié la notion de la sécurité et la défense nationales». Pour la remporter, le chef d'état-major recommande une prise de conscience «de ses dessous et ses dimensions» l'identification de «ses méthodes et ses instruments» et «les dispositions préventives nécessaires» à même de «mettre en échec ses visées abjectes». Pour faire face, il préconise, dans le cadre de la gestion de la défense nationale, l'élaboration d'une stratégie globale afin de préserver les intérêts vitaux et stratégiques du pays. Dans ce contexte, il relève que «la gestion de notre défense nationale requiert d'adopter une stratégie globale à même d'assurer l'édification et l'usage coordonné de toutes les capacités militaires et non militaires de la nation, afin d'atteindre les objectifs nationaux et sauvegarder les intérêts vitaux et stratégiques de notre pays». En plus clair, il explique que «cette approche globale nécessite, pour sa mise en oeuvre, de mettre à profit les élites nationales, capables d'apporter leur contribution dans la mise en oeuvre de cette approche. Pour ce faire, il faut d'abord scruter tous les contenus médiatiques toxiques qui ciblent notre identité et notre cohésion sociale et de «formuler les contre-mesures nécessaires pour faire face à ces campagnes intenses visant notre pays sur tous les fronts, notamment sur le plan éducatif», mais aussi d'«armer notre jeune et émergente ressource humaine pour mener les batailles de demain et préserver le patrimoine culturel et civilisationnel de nos vaillants aînés». En clair, l'identité et les acquis de l'Algérie sont une ligne rouge.

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