L'Expression

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Le 5 Juillet entre la nuit coloniale et les bienfaits de l’indépendance

N’en déplaise aux révisionnistes!

Les archives officielles françaises font état de «5 % de la population était scolarisée dans les écoles françaises en 1914, moins de 15 % en 1954».

Le 5 Juillet est une date pleine de sens et de prolongements historiques porteurs de périodes heureuses et d'autres malheureuses. C'est tout le dilemme d'une histoire algérienne et son destin partagés entre l'époque coloniale et celui de l'indépendance. La période coloniale est faite de domination et d'expropriation jusqu'à la dépossession totale des Algériens. Les historiens français témoignent par leurs recherches historiques en notant que «Les morts algériens de l'implacable conquête de l'Algérie ont été évalués entre 250 000 et 400 000, voire plus». Il s'agit là uniquement d'un bilan provisoire relatant les dégâts de la conquête et son cortège de massacres et d'enfumades et autres crimes coloniaux. La grande famine de 1868 était pour beaucoup dans cette opération d'épuration du peuple algérien à l'amérindienne. Les mêmes historiens notent «il y eut disparition peut-être bien d'un quart à un tiers de la population algérienne de 1830 à 1870», un chiffre qui donne le tournis. Le tableau de la colonisation est «garni» de crimes et d'actes barbares. La dépossession avait atteint un stade qui frise l'invraisemblable. Des statistiques officielles parlent de «2,9 millions d'ha sur 9 millions de terres cultivables» ont été l'objet de dépossession extrême par l'administration coloniale. Le volet inhérent à l'éducation et de l'enseignement montre clairement que l'«oeuvre» française faisait plus dans la propagation de l'ignorance et de l'obscurantisme que dans la diffusion de ses «lumières» tant exaltées. Les archives officielles françaises font état de «5% de la population était scolarisée dans les écoles françaises en 1914, moins de 15% en 1954». C'est dire que le fossé est énorme quant à la pseudo litote mensongère que faisait circuler le cercle des ultras et les nostalgiques de la période coloniale à propos de l' «oeuvre civilisatrice», de la France. Le peuple algérien était l'objet des pires formes de ségrégation raciale et de discrimination. Le Code de l'Indigénat en est l'expression nue et macabre de ce racisme primaire. Les crimes de la France coloniale sont légion et innombrables contre le peuple algérien. Cela montre d'une manière criarde le fossé qui existe entre la condition coloniale et celle qui a marqué la période de l'indépendance jusqu'à nos jours. L'Algérie a fait de l'éducation et l'enseignement un levier irréversible pour l'ensemble de ses enfants, idem pour la santé et la protection sociale et les campagnes de la vaccination. Les maladies de la «honte» ont été éradiquées dès la première décennie du recouvrement de la souveraineté nationale. Le développement humain est une valeur concrète dont toutes les instances internationales et régionales attestent que l'Algérie a fait des grands pas au point où elle est classée aujourd'hui la première en Afrique et dans le Monde arabe en termes d'indice de développement humain. Le 5 Juillet est conjugué par l'effort d'effacer les traces de la présence coloniale inhumaine et source de maladies, famines et d'ignorance. La différence est de taille entre la période coloniale et celle qui a inauguré l'étape de l'indépendance de l'Algérie. N'en déplaise aux révisionnistes et les négationnistes, l'Algérie est considérée comme une puissance régionale et une force de paix dont la voix est respectée dans le concert des nations.

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